Une immense tristesse m'envahit. La perspective d'être séparée de ces femmes et de ces hommes qui m'ont sauvée n'est pas envisageable.
En six semaines, chacun est devenu un membre de ce qui forme désormais une nouvelle famille. Ils savent tout de moi, et je les ai découverts, un à un, avec passion. Je leur dois la vie, et je partage la leur avec tout ce qui me reste de tendresse et d'affection.
Comment leur rendre une part, même infime, de ce qu'ils m'ont donné?