Il est vrai que je suis un véritable déraciné, un nomade qui va de ville en ville et de port en port. Un habitué des chambres d'hôtel, des aéroports, des trains rapides et des avions qui survolent l'océan. Ce sentiment de déracinement, d'écartèlement entre la France et la Turquie, ce sentiment d'être nulle part tout en étant quelque part, ne proviendrait-il pas de mon appartenance à une famille rapatriée des Balkans ?