Un livre pouvait receler tout un monde. [...] Il suffisait de tendre la main et de prendre un livre pour oublier. Pour oublier et se souvenir.
[...]
Lire, ce n'était pas faire main basse sur l'univers, mais s'abandonner au flot d'une voix connue. S'éloigner des objets, du monde, se fondre dans la chaleur d'un corps familier et s'y anéantir.