On lit souvent l’allégorie de la caverne comme évoquant la perception, les processus qui nous conduisent à croire que les ombres sur le mur, qui nous terrorisent ou nous divertissent, sont réelles. Mais comment sommes-nous arrivés dans cette caverne ? Comment avons-nous fini, heure après heure, jour après jour, par regarder fixement des ombres sur un mur ? Et pourquoi ne détournons-nous pas simplement les yeux ?