AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Bérard (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
5G, mon amour

Par qui et comment sont établies les normes ? Quels sont les liens entre les opérateurs téléphoniques, les médias et les gouvernements ? Quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur la santé humaine et le vivant ? Autant de questions que Nicolas Bérard, journaliste à L’âge de faire, prend le temps de se poser et d’en trouver les réponses, avant que tous nos objets du quotidien ne soient connectés avec le déploiement de la 5G.

(...)

Nous nous plongeâmes dans ces pages, avide d’y dénicher quelques arguments de ceux dont on emplit la colonne « contre » avant de trancher. Non seulement nous en trouvâmes des tombereaux mais plus encore, pas le moindre soupçon de bonne raison de croire en la nécessité de la 5G, tant sont flagrants les faisceaux de collusions, de mensonges et de manipulations. Un réquisitoire sans le moindre bénéfice du doute contre « le dernier rejeton du vieux monde industriel ». Le tutoiement et l’apostrophe régulière du lecteur pourront déranger certains, mais cette liberté de ton rend certainement plus digeste la haute technicité des informations exposées ici. Vulgarisation réussie.



Article complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
Commenter  J’apprécie          191
5G, mon amour

LE LIVRE QU'IL FAUT ABSOLUMENT LIRE !



Nicolas Bérard est journaliste et enquête depuis de nombreuses années sur les questions de l'énergie, des ondes et de la smart city. Il a déjà publié un livre, sexy, Linky?, qui dénonce les effets néfastes de ce compteur dit intelligent.



Ici il en rajoute une sacrée couche concernant le déploiement de la 5G et il n'y va pas par 4 chemins. Tout est fait pour que rien ne vienne entraver ce déploiement. Il nous révèlent que bons nombres de médias (papier et télévisé) sont entre les mains de ceux qui possèdent SFR, Bouygue Telecom, Free, Orange, et que bons nombres de millirdaires y ont aussi de grosses parts. Tout est noyauté et un immense réseau agit en sous-mains pour "influencer" et faire capoter toute tentative de démontrer que les ondes sont nocives pour tout les être vivants. Même certains scientifiques sont achetés et ceux qui ne le sont pas sont vite écartés.



En bref, nous vivons dans un monde corrompus à tous les niveaux et jusqu'au plus haut du gouvernement. Les lobbies ont la main mise sur tout et il est donc quasiment impossible aux associations écologiques qui tentent de dénoncer le danger de se faire entendre.



C'est effrayant mais ça nous démontre que les infos sont manipulées sans vergogne, que des études sont biaisées et qu'ils enterrent tous les rapports qui pourraient nuire à leur extension non seulement nationale mais mondiale. Et si après ça vous croyez qu'on vous veut du bien, vous vous trompez gravement, ou alors vous avez choisi de rester sourd et aveugle. Édifiant!



Merci à Masse critique Babelio et aux éditions le passager clandestin pour m'avoir permis de découvrir ce livre passionnant.



Commenter  J’apprécie          140
5G, mon amour

« 5 G MON AMOUR » de Nicolas Bérard est un livre au format poche, facile à lire ; une sorte de complément d’enquête qui nous ouvre les yeux sur la face cachée des réseaux mobiles.



Après la 3G en 2001 et le déploiement de la 4G en 2012, la mise en place de la 5G est inéluctable à l’horizon 2020. Pour rappel la 5 G est la 5ème génération de technologie réseau mobile qui nous vante un débit ultra-rapide, une très bonne connexion pour nos mobiles mais aussi pour tous les objets connectés de nos maisons, la fin des zones non couvertes en France, dites "blanches". C’est certain, cela fait rêver. Je suis étonnée de voir qu’un certain nombre d’enquêtes et de commissions ont pourtant été menées. On se noie d’ailleurs dans tous les acronymes de ces services. L’impression qu’elles n'ont mené nulle part, ou bien qu’elles sont contre-carrées par les opérateurs, on parle alors d’industrie du doute. J’imagine volontiers, comme à une autre époque où l'on a découvert les méfaits du tabac et de l’amiante, que l'on découvrira sans doute d’ici quelques années les méfaits liés à ces ondes omniprésentes.



Je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les "Editions du passager clandestin - l'âge de faire" de m’avoir fait découvrir ce livre passionnant,
Commenter  J’apprécie          81
Sexy Linky ?

All that is necessary for the triumph of evil is that good men do nothing, disait ce bon vieil Edmund Burke. Mais les good men, ils sont few and far between par les temps qui courent. L'apathie politique, une espèce de désespoir individualiste, ont favorisé la rechute dans la barbarie féodale: les serfs se taisent, volontairement, et se rabattent sur l'évasion dans le virtuel (les jeux vidéos, la lecture compulsive de n'importe quelle connerie) ou sur l'instant sans lendemain (les profits immédiats, les niouzes qu'il faut croire absolument, et le plaisir instantané, même sordide comme le petit porno qu'on s'envoie pour se palucher sur un coin de table).



Mais comme se taire leur fait un peu honte quand même (il reste un bout de conscience collé au fond du bocal), toute injonction à lutter pour sauver l'avenir les renvoie à leur paresse et à leur lâcheté, et aussitôt, ils se transforment en chiens de garde enragés du Système: le problème, c'est les rouspéteurs! Il faudrait tous les tuer! Ils refusent le Linky? Allez, envoyez-les dans les camps! Bien sûr, ce sont les anti-Linky le problème, un peu comme la fille qui se fait violer l'a bien mérité… Sartre les appelait des salauds, ces gens-là, Lénine des idiots utiles, question de point de vue selon qu'on considère l'homme comme une fin ou comme un moyen.



Le compteur Linky est illégalement imposé aux gens, au besoin par la violence, par ces vastes institutions de tyrannie privée nées, selon Noam Chomsky, "du même sol que le fascisme ou le bolchevisme, ces autres manifestations contemporaines du totalitarisme", et qui bénéficient du démantèlement de l'Etat pour engloutir l'argent public. Comme l'explique Bernard Benhamou, cela ne s'arrête pas là puisque le compteur Linky, par ailleurs dangereux, selon l'OMS, est conçu pour la surveillance de masse.



Mais là encore, la servitude volontaire des idiots utiles est stupéfiante; on les appellera les “je-n'ai-rien-à-cacher”. Linky m'épie? Mais je n'ai rien à cacher, moi! Effectivement, ils sont parfaitement transparents. Seulement, je rappellerai ceci: la contestation politique, la résistance à l'oppression, est toujours nécessairement cachée puisqu'elle est la façon dont les plus faibles essaient de se débattre contre le despotisme des plus forts. La Résistance intérieure sous l'Occupation n'était pas appelée l'Armée des ombres pour rien. Les samizdat n'étaient pas non plus des fanfares municipales. Ainsi, ce qui choque toute personne dotée d'un cerveau, c'est d'abord que la finalité de cette transparence est évidemment d'abolir toute possibilité d'organiser des résistances aux tyrannies, ensuite que la fonction de cette transparence imposée est évidente par son asymétrie: EUX, ils VOUS voient. Mais vous, les voyez-vous, ceux qui vous observent et vous suivent à la trace? C'est VOTRE intimité qu'on viole. Pas la leur.



On regrette que ce livre, d'ailleurs à mettre à jour, ne parle pas de ça, parce que c'est l'essentiel. First they came for the Linky…

Commenter  J’apprécie          80
Ce monde connecté qu'on nous impose : Le comp..





Nicolas Bérard est journaliste et rédige des documents destinés à alerter les lecteurs sur des sujets d'actualité dont ils ont sans doute connaissance sans en mesurer peut-être toute la portée. Ici, il s'attaque à la 5G, au compteur Linky, au QR code pour le COVID, au smartphone (qu'il voit comme une prothèse, idée que je partage moi qui refuse depuis longtemps cette troisième main qu'on m'impose).

Il s'en prend à tous ceux qui ont le pouvoir, à commencer par le Président Macfron, supporter numéro 1 de la 5G (on n'a ps oublié son couplet sur l'esprit amish), sur les pouvoirs de l'argent, de l'industrie déraisonnée, au mépris de yout sens écologique et de citoyenneté respnsable.



Il nous informe par exemple sur ce que représentent ces quelques grammes de nos précieux i-phones qui ont, pour trouver les métaux qui les constituent, fait l'objet de l'arrachage de plus de 120 kilos de roche à la montagne, travail fait en RDC ar des enfants voués à un futur navrant. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.



Il dénonce cette façon de transformer bistrotiers, vigiles de cinéma et autres contrôleurs en auxiliaires de police chargés de filtrer les entrées pour les non-équipés de Pass sanitaire. Idée qu'on peut comprendre même si la maîtrise de la pandémie nécessite quelques arrangements avec notre souci de liberté.



Le sous-titre du livre est « Le comprendre et le combattre » et là, c'est un peu insuffisant. On peut s'inspirer des activistes bretons ou des technicorésistants de tous horizons. On aurait aimé des réponses plus individuelles, plus personnelles pour non pas se lancer dans de grandes opérations médiatiques du type N-D des Landes mais pour que chacun, à son niveau, trouve des moyens de boycotter ces outils qu'on nous impose.

Mon téléphone sert à... téléphoner ! Oui mais. Ma banque me bloque pour toute opération non validée par le « sécur'code ». Comment contourner l'obstacle ?



Au final, un livre utile, très partisan, qui a le mérite de poser les questions même si les réponses restent à trouver.



Merci aux éditions Le passager clandestin l'âge de faire  et à Babelio pour ce partage.

Commenter  J’apprécie          70
Ce monde connecté qu'on nous impose : Le comp..

[SERVICE PRESSE]





Ce monde connecté qu’on nous impose de Nicolas Bérard.



Je remercie @babelio pour ce service presse réceptionné dans le cadre de la masse critique de Juin.



Mon résumé :



Nicolas Bérard, journaliste, a décortiqué pour nous, le monde connecté qui nous entoure.





Mon ressenti final :



A travers cette étude très poussée, très détaillée et très argumentée, nous découvrons en profondeur, les tenants et les aboutissants de la course au digital et à la dématérialisation, sous couvert du développement des réseaux mobiles.



Très honnêtement, malgré quelques traits d’humour destinés à alléger ce livre indigeste, j’ai vraiment eu beaucoup de mal à terminer ma lecture.



Pour autant, le journaliste nous explique des choses dont nous avons conscience (réchauffement climatique, course à la technologie, enfants qui travaillent dans les mines), il nous dévoile les dessous des contrats avec les grands groupes (EDF, orange, Apple…), décortique la période Covid en faisant le parallèle entre la France et son pass sanitaire, et des pays comme la Chine, où chaque confiné est épié, gardé sous cloche et menacé des pires représailles en cas de non respect des consignes.



Des chiffres alarmants viennent étayer cette vague de faits tous plus flippants les un que les autres. J’apprends qu’en 2016, un spot publicitaire diffusé aux US, explique que les gosses sortent moins qu’un prisonnier d’une prison de HS de l’Indiana ! Ceci étant expliqué par le fait que les écrans accaparent nos enfants et que plus rien n’a d’importance. Nous découvrons que l’attention du cerveau humain a baissé comparé à quelques années en arrière, que pour extraire les métaux précieux qui composent nos smartphone, il faut forer à foison pour espérer en trouver un peu, tout cela avec l’accord de nos bons vieux élus, puisque ma foi, on arrête pas le progrès.



La dématérialisation gangrène nos administrations, où l’humain est remplacé par la machine, et que les gens incapables de prendre le train en route (les vieux, quoi), resteront sur le bas côté, avec pour seul allié, un standard téléphonique pour tenter de joindre un centre d’impôts qui n’existe plus. Pourtant, je suis ravie d’avoir accès quand je veux et surtout, où que je sois, à ma déclaration d’impôts ou à mon bulletin de salaire, grâce à mon smartphone, à une source inépuisable d’information via Google et si en plus, je peux éviter d’avoir les pages affichées en moins de 10’, pourquoi s’en priver.





Donc, dans ce livre-étude, on parle surtout (mais pas que, finalement) de la 5G. Ok. Prenons mon exemple. J’ai une fille de 15 ans, qui fait des études de graphisme. Donc matos oblige : tablette, smartphone, ordinateur, imprimante connectée. Le dieu Orange nous alimente en 4G et en internet, afin que l’artiste en herbe qu’est notre fille, puisse utiliser ses différents supports d’apprentissage, qui deviendront des supports de travail (si elle bosse bien à l’école, hein !). Pourquoi une imprimante connectée, que diable ? Tout simplement parce qu’en voulant remplacer notre vieux coucou, cette imprimante connectée était… peu cher ! Alors, c’est vrai, on ne se rend pas compte, ou on se pose pas la question, ou même on ferme les yeux, sur tout ce qu’engendre la fabrication et l’utilisation de toute cette technologie du toujours plus. Mais force est de constater qu’aujourd’hui, internet a pris une place tellement indispensable dans nos vies, que nos métiers et/ou le futur métier de nos enfants en dépendent.



Aujourd’hui, je travaille dans un grand groupe international où j’utilise le digital au quotidien, je remplis ma déclaration d’impôts par internet, je vends mes romans sur internet, je réserve ou j’achète tout sur internet, je surfe sur les réseaux sociaux plusieurs heures par jour et je suis lucide, si internet ne flanche pas, je ne pourrais plus m’en passer. Et même si j’ai pris conscience de l’ampleur que la technologie a pris dans nos vies, je ne vois pas comment on pourrait s’en passer. Si un pays veut rester compétitif, il se doit d’avancer à la même vitesse que les autres. Des associations et/ou des collectifs se battent pour coller des bâtons dans les roues de nos politiciens soient disant bienveillants, mais en entendons parler ? Non. Voyons-nous des articles sur les réseaux à ce sujet ? Non. Alors pourquoi ne pas les combattre sur leur propre terrain, justement ?



Je plaide coupable, je suis addict à mon téléphone flanqué d’une pomme, dès que je m’ennuie, je me connecte. Et j’ai été ravie d’en avoir offert un à ma fille (avec la 5G, d’ailleurs), lorsqu’en 6eme, elle a pu m’alerter après avoir été tapée sévèrement par des ‘’camarades’’ de classe. Cependant, m’en détacher serait bien difficile.
Commenter  J’apprécie          60
5G, mon amour

A l'aube du déploiement de la 5G, Nicolas Bérard, journaliste indépendant, nous livre dans 5G mon amour une enquête très documentée sur la face cachée de ces ondes électromagnétiques qui n'oeuvrent pas qu'à notre confort et à notre bonheur… Un déploiement savamment orchestré par quelques grands groupes industriels, sous le silence et la caution de politiques et même de médias, chacun plus prompt que l'autre à récupérer les parts du gâteau empoisonné.

Un ouvrage riche, mais très facile d'accès, qui donne les clés pour comprendre la 5G et, pourquoi pas, rejoindre une association pour militer contre (citées en annexe).

A qui profite la 5G ? Comment les structures censées contrôler son déploiement ont-elles été noyautées ? Quelles conséquences sanitaires et écologiques sont à prévoir ? Autant de questions qui trouvent réponses pertinentes et terrifiantes dans ce petit ouvrage très complet, dans une collection (« L'Age de faire), aux Editions le Passager Clandestin, que je ne peux que vous conseiller car elle participe à l'éveil des consciences, en toute indépendance, et propose des alternatives citoyennes aux dérives technologiques qui menacent l'équilibre de la planète et de ses habitants, « dans un monde qui compte plus de cartes SIM en circulation que d'habitant-es ».

Merci à Masse Critique et au Passager clandestin pour la découverte de cet ouvrage qui m'a beaucoup marquée.

Bonne lecture.

Lisa.







Commenter  J’apprécie          50
Ce monde connecté qu'on nous impose : Le comp..

Dans la première partie, Nicolas Bérard propose un état des lieux de la société connectée : Linky, la 5G, les QR codes, la télésurveillance, l'identité numérique, le contrôle à tous les étages… la mégamachine !



Dans la seconde partie, il présente quelques exemples de la façon de combattre cette société connectée et notamment des récits de faits réels sur la résistance des citoyens et élus pour empêcher l’implantation d’antenne 5G et des exemples de sabotages.



La troisième partie propose une boîte à outils pour lutter contre la numérisation, essentiellement l’abandon de l’ordiphone (smartphone).



Un peu déçue par ce livre, je m’attendais à plus de cas concrets et surtout comment lutter efficacement contre ce que l’État et l’industrie nous impose.

C’est néanmoins un bon livre de vulgarisation pour le public qui souhaite s’informer. Une bibliographie intéressante dont le très bon livre de Guillaume Pitron «L'enfer numérique : voyage au bout d'un like".

Commenter  J’apprécie          41
5G, mon amour

RESUMÉ



Passé l’introduction, le livre s’ouvre sur un ajout de dernière minute avant le départ en impression intitulé « 5G et Covid-19 » et daté du 13 avril 2020. Nicolas Bérard nous apprend que profitant de l’état d’urgence sanitaire, l’une des première mesure prise par le gouvernement, donc sans vote du parlement, a consisté à faire sauter les derniers contrôles entourant l’implantation des antennes relais. Le décor est planté dès les premières pages préparant psychologiquement le lecteur aux nombreuses révélations et scandales démocratiques à venir.



Dans une première partie (environ 1/3 du livre), l’auteur explique comment, preuves à l’appui, les lobbies industriels et surtout celui des ondes et de l’électricité se sont infiltrés dans toutes les sphères de décision des politiques publiques. Ce-dernier plonge lecteur au cœur des arcanes d’un pouvoir corrompu où politiques et industriels ne sont que les deux faces de la même pièce passant de décisionnaire à influenceur, et vice-versa sans aucune vergogne.



Les deux-tiers restant de l’ouvrage, plus facile à appréhender, se focalisent sur la technologie 5G et ses impacts négatifs tant sur les enjeux sanitaires, sécuritaires qu’environnementaux



LES POINTS FORTS DE L’OUVRAGE



Un style percutant et incisif



"5G mon amour" est livre d’enquêtes de type "caméra au poing". Le parti prit n’est pas de vanter les effets bénéfiques de la 5G déjà connus par le grand publique, mais au contraire de mettre en lumière les nombreuses zones d’ombres entourant cette nouvelle technologie. Pari réussi avec brillot et talent. Nicolas Bérard nous emmène sur les sentiers perdus d’un monde sans foi ni lois où les grands lobbies de l’énergie et des ondes se confondent avec les décisionnaires politiques et où aucun contre-pouvoir n’existe. Un monde d’argent, de corruption et de pouvoir allant à l’encontre des intérêts de la population quitte à sacrifier les libertés publiques et la santé des citoyens sur l’autel du profit et du pouvoir. Le style d’écriture est percutant, incisif et engagé. L’auteur s’adresse au lecteur à la seconde personne du singulier, renforçant l’aspect immersif de l’ouvrage.



Des propos étayés et très bien documentés



« 5G mon amour », n’est pas un livre démagogique que l’on pourrait qualifier de « complotiste », mot valise servant contenir toute pensée critique opposée au système médiatico-polique en place. En effet, les propos et arguments de l’auteur reposent sur un travail de sourçage ne laissant aucun doute quant à un éventuel parti prit subjectif. Nicolas Bérard, offre un véritable travail d’enquête, au sens noble du terme, et toutes les informations sont facilement accessibles et vérifiables. La fin de l’ouvrage propose également un grand nombre de références sitographies ou encore bibliographiques pour aller plus loin dans la réflexion. On y retrouve également un référencement des principales associations pour avoir un engagement militant ainsi qu’un lexique des acronymes afin de faciliter la compréhension.



Les limites de l’ouvrage



Une première partie trop technique



La première partie du livre racontant les conflits d’intérêts et la collusion entre les politiques et les lobbys bien qu'intéressante sur le fond reste relativement compliquer à appréhender dans sa globalité pour des personnes non-initiées.

L’auteur choisis d’être concis et précis (avec de nombreuses entités aux acronymes complexes) là où cela ne semblait pas forcément nécessaire sur autant de pages puisque que les mécanismes sont déjà bien connus par tout citoyen lucide et ce, dans de nombreux domaines.



Un simple exemple sur quelques pages aurait suffi à démontrer que l'argent et le pouvoir corrompent et que beaucoup de décisions prises dans nos sociétés le sont pour des raisons d'enrichissement d’une minorité toujours plus restreinte.

Finalement, ce que l'auteur s'acharne à dénoncer sur une centaine de pages n'est autre que les fondements du capitalisme sauvage dans lequel nous évoluons.



Il aurait certainement été plus judicieux de réserver ce travail sur la deuxième partie de l’ouvrage et notamment sur les aspects liés aux enjeux sécuritaires de la 5G et du contrôle sur la population finalement assez peu développée.



Un monde noir, sans espoir



Les fans du film Matrix se souviennent certainement du passage où "Morpheus" révèle l’existence du monde réel, donc hors de la Matrice, à "Néo" en lui expliquant que la matrice n’est qu’illusion pour son esprit. On y voit alors un monde désolation et de chaos où les machines maintiennent l’espèce humaine en esclavage et se nourrissent de son énergie. Suite à cela le réflexe de "Néo" est de nier les propos de "Morpheus" et de fuir la nouvelle réalité offerte par ce dernier.



Cette métaphore reflète bien le ressenti exprimé par le livre. Nicolas Bérard, tel "Morpheus", offre au lecteur la pilule rouge de la vérité. Le constat est cruel et le réveille peut-être d’autant plus brutal pour un lecteur non-initié. "5G mon amour" est un livre sombre sans véritable lueur d’espoir où l’auteur lui-même semble avoir abdiqué face à la monstruosité de ce projet. A titre d’exemple, on y apprend à la fin du livre qu’Elon Musk, célèbre milliardaire américain, à la tête de l’entreprise de voiture "Tesla" et via sa société "SpaceX" a pour projet d’envoyer dans les vingt prochaines années plus de 40 000 satellites en basse orbite afin de couvrir chaque mètre carré de la planète en réseau 5G.





RECOMMANDATION : à lire absolument



On ne peut pas, à proprement parler de « 5G mon amour » comme d’un chef-d’œuvre, car le sujet et le format ne s’y prêtent pas et l’esthétisme littéraire n’est pas recherché par l’auteur.

5G mon amour est avant tout un livre pour les citoyens fait par un citoyen engagé, lucide et sincère sur les enjeux liés à cette nouvelle technologie qui va révolutionner nos modes de communication et nous faire entrer dans nouveau paradigme de société.



Face à l’omerta généralisée, « 5G mon amour » doit être absolument lu pour comprendre et appréhender les enjeux du monde numérique de demain. Faire un choix éclairé sur un enjeu civilisationnel aussi majeur que celui-ci nécessite d’avoir accès à une information objective et documentée y compris sur l’ensemble des implications négatives que celle-ci impliquera. C’est ce que propose cet ouvrage avec force et détermination.



POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA REFEXION



À l'heure de la pandémie de Covid-19, cet ouvrage résonne d’autant plus fort et semble corroborer les propos de l’auteur. Face à la crise sanitaire, la réponse d’une partie des pays du monde est de confiner la population au mépris des libertés individuelles les plus élémentaires. En France, à l’heure de l’écriture de cette critique, un troisième « confinement » vient d’être adopté et l’ensemble du pays tourne au ralenti.

Les restrictions mises en place dans le cadre d’un état d’urgence sanitaire et sans aucune consultation démocratique visent, pour une grande partie d’entre elles, à limiter les interactions physiques entre les individus. Cette situation semble inexorablement accélérer la mise en place du monde numérique de demain et un nombre croissant d’activités qui hier encore réunissaient les citoyens semblent désormais devoir se faire par écrans interposés.



La question que l’on est en droit de se poser est donc de savoir à qui profite réellement cette pandémie ? Les décisions prises par les pouvoir publics vont-elles réellement dans l’intérêt de la santé des citoyens où sont-elles motivées par des raisons plus sournoises afin de créer un monde de plus en plus numérique et sous contrôle ? Il est grand temps que chaque citoyen se positionne

Commenter  J’apprécie          41
Sexy Linky ?

Clair et concis, voici un petit guide anti-Linky qui nous permet de tout savoir sur cet objet que l'on compte imposer (si ce n'est déjà fait) dans nos foyers. Soi-disant un grand progrès technologique, en fait c'est surtout un progrès pour ErDF et son amour du "big data".

Pour savoir ce qui vous attend - et comment tenter de le refuser, lisez !

PS : si vous désirez savoir quand Linky sera installé chez vous, ne tapez pas le lien qui se trouve au début du livre (il est mort), tapez juste "linky bientôt chez vous" dans un moteur de recherche et vous trouverez.
Commenter  J’apprécie          40
5G, mon amour

Les critiques du développement de la 5G se concentrent généralement sur trois aspects :



- l’aspect sanitaire à court ou moyen terme

- la consommation d’énergie et de ressources naturelles directe, ou induite par les nouveaux usages associés

- le modèle de société associé et tout particulièrement les systèmes de contrôle et la mainmise des GAFAMs.



Mais ces critiques ne sont pas spécifiques à la 5G et sont par exemple déjà présentes chez les opposants au Linky, le fameux compteur auquel l’auteur a d’ailleurs consacré son précédent ouvrage : « Sexy Linky ? ».



[...]



Mais force est de constater que parmi les opposants au déploiement à la 5G, et précédemment au Linky, c’est l’aspect sanitaire qui est le plus souvent mis en avant. J’avoue que ce n’est pas le point qui m’intéresse le plus. J’ai la même attitude concernant les pesticides, OGM, etc. Je ne nie pas les problèmes de santé qu’ils peuvent provoquer, mais préfère critiquer le modèle polico-économique sous-jacent. Sans remise en cause plus profonde, on risque de remplacer un problème par un autre.



Quid de l’électro-hypersensibilité ?



Dans le cas des ondes, si les effets cancérigènes à long terme sont très crédibles, j’avoue être un peu plus sceptique quant à l’électro-hypersensibilité (EHS). Le fait que les militants des collectifs s’opposant au déploiement de ses technologies mettent en exergue cet aspect ne favorise pas mon adhésion à leur mouvement.



[...]



Et je dois dire que la lecture de « 5G Mon amour » m’a fait avancer sur ce sujet en présentant de nombreux éléments avec rigueur et pédagogie.



[...]
Lien : https://www.le-fab-lab.com/l..
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Bérard (27)Voir plus

Quiz Voir plus

Chaos ou Karma ?

Rouge XXX Jean-Christophe Grangé

chaos
karma

12 questions
46 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , chaos , karmaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}