Il faudrait boire un peu de saké chaud, mais je ne veux pas réveiller cette maison endormie, et je n'ai presque plus d'argent. J'allume une lampe de poche et relis pour me réconforter quelques pages de Jacques le Fataliste, mais on n'y cesse de s'y divertir en bonne compagnie et d'y boire de l'anjou à pichets renversés. Je m'allonge dans le noir en me persuadant, pour endiguer la déroute, que mes deux voisins sont des Bouddhas, et moi aussi. Les derniers sutra l'affirment.