Relisez Maupassant dont Akutagawa s’est tant inspiré, dont les Japonais en général sont si férus. Maupassant : un grand fond de solitude et de glace, une révolte qui n’aboutit pas, quelque chose de forcené, la tête contre les murs, l’écrasement des personnages. On retrouve tout cela, et pour de bonnes raisons, dans la littérature japonaise d’après la restauration, tempéré seulement par de l’esthétisme. (L’histoire peut être lamentable, les personnages lentement anéantis, mais il n’y aura pas de pâtés sur la page).