Après avoir médité pendant des années, le Bouddha "traversa le miroir" et se trouva éveillé dans un monde indiciblement harmonieux. (...) Toute sa vie, il prêcha la méditation et l’éveil. Il dit encore que, lui disparu, il faudrait l’oublier. Puis il mourut. Alors on lui dressa des pagodes, on tailla de lui des effigies gigantesques, on lui adressa des prières, on se mit à gloser, philosopher, ergoter sur sa doctrine (…)
Méditez et réveillez-vous; cherchez en vous, sans rien ne vous arrête, la vie que vous ne voyez pas: voilà ce que le Zen a retenu du bouddhisme et, pour lui, Cakya-muni n’a rien dit de plus.