Il paraît qu’il y a des endroits de côte, ailleurs, qui donnent envie de voyager ; des ports riches, des ports prolongés par des routes qui s’enfoncent dans des territoires inconnus comme des cordons de vie frémissante. Il paraît que mon pays devient montagne, forêts, déserts, quand on s’y enfonce.
Ici, on regagne nos côtes comme on bute au fond d’un sac. Mais cela ne me rend pas malheureux : c’est ici que j’ai grandi et ce sac, est le mien