La destruction des forêts prend de telles proportions que, chaque année, une surface équivalente à celle de la Californie est rayée de la carte. La biomasse des océans, c'est-à-dire la quantité de matière vivante, a été divisée par dix en un siècle, tandis que les moyens technologiques de pêche ont été multipliés par autant, agggravant ainsi le mécanisme de surexploitation des bandes côtières. Quant à l'agriculture, sous la pression de la déforestation et des méthodes intensives de production, elle transforme un hectare en désert à toutes les quatre secondes.