Nicolas Jean

Je ne suis pas déçu par ce deuxième tome qui se tient à la hauteur du premier : personnages attachants, graphisme efficace, intrigue qui se tient, entre post-apo et planet opera, avec, il est vrai, quelques recettes déjà vues, mais cela ne gâche pas le plaisir. J’ai eu malheureusement un peu de mal à distinguer les personnages dans les flashbacks, mais ce n’est pas trop gênant. Le plaisir de lecture était au rendez-vous. Je n’hésiterais pas à conseiller ce diptyque simple, épique et efficace.

J'ai franchement bien aimé l'histoire de ce gamin qui est laissé à l'abandon sur une planète où les robots ont exterminé la plupart des êtres humains dans une longue guerre. Cela fait très Terminator sur les bords. Il est également assez crédible de penser qu'un jour les machines prendront le pouvoir à travers une I.A qui n'aura pas de mal à s'émanciper.



On va en apprendre plus sur le passé tragique de ce jeune ado débrouillard. L'auteur prend le temps d'installer son histoire et de nous donner des détails intéressant. On a envie d'en savoir un peu plus sur cette planète colonisée par les êtres humains. Il y a du rythme malgré une tension toujours présente. Par ailleurs, cela sera un diptyque et non une interminable série.



Au final, c'est un bon récit de science-fiction qui nous pousse à réfléchir sur la place qu'on accorde jour après jour à ces machines.



Je constate également que les productions actuelles sont réellement passionnantes.

Sur une planète colonisée, Caldoria, une IA a entrepris de se débarrasser des humains. Stanley est un jeune garçon livré à lui même dans ce monde hostile et désertique. Un robot non soumis à l’intelligence artificielle va l’accompagner dans son périple à la recherche d’autres rescapés. L’ambiance est bien traitée, le graphisme est efficace, on s’attache aux personnages, et même si les idées ont été déjà exploitées des milliers de fois, elles sont plutôt bien exploitées, cela fonctionne. C’est très agréable à lire, un bon mix de planet opera de de post-apo.

Une excellente suite et conclusion à cette histoire en deux tomes.

Le début de ce tome 2 sert de préquelle pour comprendre ce qui a amené la situation actuelle, ensuite on reviens à la suite d'où on avait laisser nos héros du tome 1.



Visuellement c'est magnifique autant au niveau des dessins que de la colorisation et pour le scénario lui il est intéressant, bien développé et riche en textes.



Même si cette histoire n'a que peut de lecteurs je vous recommande chaudement de la lire, nulle besoin d'être calé en SF pour comprendre, et le fond de l'histoire est porté sur l'humain et la relation entre un père et son fils. (malgré les apparences car le sujet principal est une intelligence artificielle qui prend le contrôle de tout).

Stan vit sur la planète Caldoria en 2215, dans un monde post-apocalyptique. Sa mère est morte et son père a été réquisitionné pour la guerre, donc il vit seul dans le désert, dans une maison adossée à une serre qui produit la nourriture dont il a besoin. Pour tromper la solitude, il sculpte des cailloux et lit de vieilles BD. Un jour, un robot géant vient le trouver. C'est étrange car d'habitude les robots veulent exterminer les humains, alors que celui-ci est plutôt gentil. Ils partent ensemble, mais en cours de route le robot déraille et Stan, accompagnée de la jeune Sandy rencontrée sur la route, est recueilli par une communauté qui survit dans une grotte.

Le scénario est plutôt classique (et ressemble étrangement à une autre BD jeunesse : S.A.M) celui d'un monde où l'intelligence artificielle a pris le dessus sur les humains et cherche à s'en débarrasser définitivement, mais il fonctionne bien. le personnage de Stan est attachant, les robots sont inquiétants, les humains sont impuissants...les perspectives sont donc plus que précaires pour les petits groupes de résistants. La vraie surprise arrive à la fin et donne envie de lire le deuxième volet de cette histoire.

Les dessins, très réalistes et très détaillés, sont parfaitement maîtrisés et les couleurs sont très belles, notamment pour le désert aux multiples nuances d'ocres et de jaunes.

Une bonne BD de SF pour la jeunesse, ce n'est pas si courant.

Je ne comprend pas qu'il n'y ait pas plus de lecteurs sur cette BD vu la qualité des dessins et du scénario.

J'ai passé un excellent moment à lire ce premier tome.

Une très jolie BD post-apo.

Les dessins sont très soignés, les couleurs sublimes.



L'histoire est certes très classique et très (très) exploitée actuellement, on rejoins Terminator ou encore Matrix pour les plus connus.

Mais on s'attache à notre jeune héro et on a envie de voir se créer ce lien avec ce robot. Et de voir ce couple Rock & Stone aller de l'avant.



Je lirai la suite avec plaisir.

Mon impression est la même que pour le premier tome.

Une très belle BD sur le plan graphique, avec un héro touchant.

Mais l'histoire est encore une fois convenue, abordée dans un nombre considérable d'oeuvres.

Et l'histoire va vite, très vites, il nous manque un peu de temps pour nous attacher plus aux personnages et être plus touchés par leur péripéties.

Rock & Stone présente un monde futuriste et dystopique, l’intrigue prend place en 2215 sur la « deuxième planète du système Sol-4 », Caldoria. On devine donc qu’il y a eu de l’exploration spatiale et toute l’histoire commence avec Stan, qui se fait appeler Stone après son super-héros de comics préféré. Il vit seul dans ce qui ressemble à un désert, depuis que sa mère est morte et que son père est parti travailler pour l’armée. Sa vie est rythmée de récoltes, de lectures et de taille de cailloux, jusqu’au jour où un exosquelette géant, du modèle Rck1 fasse irruption, et dans une bataille contre un mille-patte (géant lui aussi), détruise l’éolienne de Stone qui n’aura donc plus d’électricité ou d’eau d’ici quelques temps.



Il décide de se joindre au robot dans sa marche vers le nord. On apprend vite à la lecture que le robot est différent de ses congénères, puisque ces derniers souhaitent réduire à néant les humains. En effet, une intelligence artificielle du nom de IAVHÉ, qui signifie « Intelligence Artificielle Heuristique Virale et Évolutive ». Bref, les auteurs voulaient que l’entité en question s’appelle IAVHÉ et je trouve la référence à dieu bienvenue puisque cette IA est omniprésente grâce au contrôle qu’elle exerce sur quasiment tous les robots. C’est grâce à cela qu’elle a le pouvoir de vie ou de mort sur les humains (elle a plutôt choisi la mort jusqu’ici).



Stone est amené ensuite à rejoindre un groupe de survivants, qui ne sont pas bien nombreux mais qui se sont organisés avec le temps pour leur survie et qui ont plus d’informations sur le développement de IAVHÉ sur la planète.



Le dessin est époustouflant, les paysages désertiques sont bluffants, les personnages ont un aspect très réaliste, tout comme le robot grâce aux nombreux détails des rouages, marques d’usures et autre. J’en parle peu dans mes chroniques parce que c’est un travail que mes yeux de novice ont encore du mal à apprécier à sa juste valeur, mais les couleurs vont parfaitement avec l’aspect désertique et l’ambiance post-apocalyptique qui est installée. Quand on voit qu’il s’agit de Gaétan Georges, qui a également fait les couleurs de Bad Ass… on réalise à quel point les couleurs donnent une âme différente à une œuvre.



Si vous voulez en savoir plus, qui de mieux pour vous parler de Rock & Stone que les auteurs eux-mêmes ? Vous pouvez les écouter dans le podcast de la Voix des Bulles, mais attention, il y a des spoils du premier et second tome. Vous pouvez peut-être garder l’écoute une fois que vous aurez terminé la série ! Parce qu’une série de bande dessinée conclue en deux tomes et d’une aussi bonne qualité, ça ne se rate pas.
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Rock & Stone, une bonne BD de SF nourrie au Géant de Fer et à Matrix, qu plaira sans doute à tous ceux qui ont aimé les séries Sam et Le rêve du Papillon. J'attends le deuxième (et dernier) tome avec impatience !

Si la première partie du diptyque installe ses personnages et son univers, la seconde l'exploite à marche forcée rendant le rythme du tome un peu plus pressant.



Des flashbacks d'avant le soulèvement, on retrace le rôle des protagonistes dans cet événement, de la genèse à la conclusion de l'IA tout est brossé en 50 pages.



Heureusement que l'humanité de Stan et les aspects obsessionnels de son père avaient été développés en première partie, la superficialité générale des décisions prises dans ce tome en est du coup exclue.



En tout cas, tout est rondement mené, la cohérence de l'univers est éprouvée et la simplicité du ton est proverbiale.

Comme quoi, il n'est pas nécessaire de faire une intrigue à tiroirs et circonvolutions pour embarquer le lecteur, mais c'est aussi justement grâce à ça que tout tient en 2 tomes.



Toujours aussi beau, l'immensité de la méga cité intelligente d'où la fin du monde est partie se substitue à l'immensité du désert rocheux, et la solitude, le vide, le dépouillement sont aussi forts dans le rendu de l'un ou l'autre de ses paysages.



Ouais, c'était vraiment une belle surprise cette petite série.

Premier tome d'un diptyque post-apocalypse, ou robocalypse, sans prétention, sans ambitions démesurées et plutôt engageant dans son design et sa narration.



On suit un un gamin livré à lui-même, biberonné aux super-héros, réfugié au milieu de nul part jusqu'à ce qu'un robot non hostile et chargé d'une "mission" croise sa route. C'est basique comme appel à l'aventure, mais ça fonctionne. L'esprit téméraire et plein d'allant du gamin nous est présenté avec grande efficacité en quelques cases et hobbies, ça ne fait donc pas forcé pour un poil.



Les planches jouissent par bonheur d'un travail fouillé question détails et d'un soin vertigineux quant aux paysages. De quoi sentir le poids de ce désert rocheux infini et sans vie (façon Vallée de la Mort), calme naturel rendu par le soulèvement des machines.



Une jolie petite surprise

La suite et fin de l’univers de Rock & Stone, sa planète dystopique et ses personnages qui font ce qu’ils peuvent pour se défendre et lutter contre la tyrannie imposée par IAVHÉ, une intelligence artificielle qui compte bien supprimer l’humanité. Je vais donc parler de ce qui s’est passé dans le premier tome que j’ai chroniqué par là, si jamais vous voulez éviter les spoils, il est encore temps !



Maintenant qu’on sait que Rocky est piloté par le père de Stone, dans son satellite à distance, la bande dessinée présente plusieurs retours en arrière qui montrent rapidement la rencontre entre le père et la mère de Stone, la mort de cette dernière, puis le départ pour le satellite. C’est assez succinct, mais avec un nombre de pages limités, il me semble que les auteurs ont fait au mieux. En revanche, ça nous permet de voir à quel point Daniel, le père de Stone, est finalement pas sympathique… voire a tout du pauvre type. On avait eu un aperçu de son manque de sentiments paternels envers Stone dans le premier tome, mais je vous assure c’est de mieux en mieux.



Aussi, la fin ne m’a guère chamboulée, ni pour le traitement du personnage de Daniel, ni pour le reste de l’intrigue : le dénouement est un peu couru d’avance, ne vous attendez pas à être surpris. Ce qui ne veut pas dire que la lecture de ce second tome est ennuyeuse, au contraire, les scènes d’action sont un véritable plaisir à lire puisque savamment dessinées et scénarisées. Le dessin et les couleurs sont aussi magnifiques que dans le premier tome, voire encore plus vivantes.



Si vous avez envie de vous plonger dans une bande dessinée de science-fiction sans vous lancer dans une aventure au nombre de tomes infinis, je ne peux que recommander Rock & Stone !
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Belle découverte. Une planète colonisée par les Terriens, des robots qui se rebellent ... Bref, du déjà vu.

Et pourtant, le talent de narration de Nicolas Jean et le dessin de Yann Valéani nous emportent sur cette planète lointaine pour tenter d'y survivre. Bluffant !

Stone croisera la route d’une bande d’humains, «névrosés» survivants, alors qu’il s’attendait «à de féroces guerriers». Comme si, finalement ses lectures de jeunesse - les nôtres ? - prenaient corps dans la simplicité du vécu.
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Rock & Stone est une bonne BD SF dans laquelle nous retrouvons les influences cinématographiques de "Matrix" (avec le robot Rock et le principe de l'AI), "la guerre des mondes", "terminator" ou bien "star wars"...



Pourquoi est-ce que tous les robots "éclaireurs" se ressemblent t'ils (pieuvre de matrix ou sonde de starwars = robot éclaireur de Rock & stone...) ?



La trame est bonne, et l'environnement de l'histoire magnifiquement détaillé.

Ce tome 1 est prometteur, pourvu que la suite soit maintenant transcendante !!

J'ai aimé.

BD SF bien rythmée avec un héros de 10-12 ans qui survit seul après le soulèvement de robots sur une planète désertique. Rencontre improbable avec un robot indépendant et quête pour sauver les derniers survivants. Bon moment de lecture avec action et personnages bien construits.

Une duologie qui se termine avec cohérence. C'est une BD SF efficace et divertissante.

Un scénario moins vaillant mais un graphisme toujours aussi étincelant.
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21/07/2016 très bon diptyque