La Loire lorsqu’elle se retire laisse des berges en faux plat, des sortes d’estrans caillouteux, mal rincés, grisâtres, qui sentent la vase fraîche, coiffés de filaments d’algues en mèches folles. Sortir en Loire c’est d’abord quitter le monde, se déprendre de son odeur native, s’en aller sans revenir bientôt, sentir le poil mouillé, le musc et la plume, rien de trop aquatique, des parfums visiteurs.