Le fauteuil était petit à petit devenu un véhicule fantastique dont l’enfant puis l’adolescent n’avait plus pu se passer pour entreprendre ces voyages immobiles. (...) Il n’y avait nul endroit où Denis Leroy aurait pu se sentir mieux. C’était là son cocon, son île déserte, son idéal pourvu qu’il eût un livre, parce que tout véhicule a besoin de carburant, parce que tout voyage requiert une destination.