Lorsqu'il revint, Jacques baignait dans une nébuleuse chaleureuse et bleutée de monoxyde de carbone, d'acétone, d'arsenic, d'ammoniac, d'acide cyanhydrique, de naphtalène, de formaldéhyde et de butane. Son visage exprimait une béatitude comme seuls en connaissaient les saints pendant leur martyre. Mehrlicht attendit un instant qu'il ouvrit les yeux. Jacques lui rendit la cigarette en soufflant longuement sa fumée.
- ça va me manquer quand je serai mort.
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