Quand il a déjà eu à trancher entre slip ou caleçon, tartine ou céréales, métro ou Vélib, chinois ou japonais, riz ou nouilles, thé ou café, avec ou sans sucre, Tinder ou Meetic, le soir venu, l'homme occidental, cet ancien conquérant épuisé, n'a plus la force d'effectuer un choix digne de ce nom entre les séries Stranger Things et The Big Bang Theory. Roy Baumeister, chercheur en psychologie sociale à l'université d'État de Floride, a appelé ce syndrome la "décision fatigue". (p.87)