Pour me consoler je me rends dans le jardin en terrasse je rejoins Musty,un gros chat de gouttière,gris,énorme,gentil; il me réconforte dans les coups durs. Il m'apporte une sérénité réconfortante,apaise mes angoisses.
Adelita savourait ces instants durant lesquels son père se livrait. Il brimbalait sa charpente,la tassait,et elle,elle étudiait avec enchantement le ballet saccadé de l'ossature déformée . Ce vieux philanthrope était son unique trésor (...) Son père était son Atlas,le pilier central de son quotidien.Un roc inaltérable. Il fallait qu'il lui survive,il assumerait la solitude. Pas elle.
La petite fille tourna la tête et sourit à sa mère,ses grands yeux brillaient comme des obsidiennes,Maria lui rendit son sourire. chaque fois qu'elle contemplait sa fille,son coeur se gonflait si fort de fierté et d'amour que cela lui donnait l'impression d'une explosion intérieure.
Appuyé sur le manche de sa cognée Marcel contempla l'exploitation dont il était si fier. A force d'opiniatreté,la terre,jadis inféconde,produisait deux récoltes par an qu'ils vendaient à une clientèle aisée,soucieuse de la qualité des produits.
La mère ,affolée,ne parvient pas à détacher son attention de la petite fille qui suffoque,étouffe,se convulse. La lumière jaunâtre diffusée par l'ampoule dévoile les lèvres violacées de l'enfant,la petite poitrine se soulève difficilement.
Il (Marcel) songeait quelquefois à la Bretagne, il regrettait essentiellement la famille,l'iode des embruns,le cri des mouettes et les monts d'Arrée.