Après m’avoir épinglée de ses yeux à la couleur si particulière, il s’est détourné et s’est perdu dans la contemplation de l’extérieur. Malgré le monde qui encombrait le jardin, il m’a donné l’impression d’être happé par le vide, sans volonté visible de se sortir du flou.Je me suis levée pour m’éloigner de lui, ou plutôt me soustraire à son magnétisme. J’ai pris le verre vide qui m’était destiné et me suis servi une large rasade d’alcool. Je l’ai avalée d’un trait qui m’a brûlé la gorge.