Ici tout est trop. Trop clean. Trop vaste. Trop silencieux. Dépersonnalisé. A l'heure où le Monde s'écroule, où les forêts brûlent, où les océans se déchaînent, où les vers-luisants s'éteignent doucement, l'espèce humaine s'acharne encore à bâtir des forteresses sinistres, monstrueuses, parfaitement inadéquates. Incongrues.
Par la suite j'ai compris que la bestialité n'existe pas chez les animaux, non ! On la rencontre uniquement chez l'homme dans son besoin pathologique, dément, de coloniser, vandaliser l'autre jusqu'à l'anéantir.
La stupeur a laissé place à l'effroi, et je ne suis plus qu'épouvante dans cette voiture qui fonce vers Paris.