"Dans la vie, il faut croire jusqu'à la dernière minute. Les derniers instants, les derniers recours, les derniers espoirs sont souvent ceux qui portent leurs fruits."
Norah Shariff, fille de Samia, a tenu un rôle essentiel dans l'histoire déchirante "Le voile de la peur". L'aînée de cette famille algérienne accepte pour la première fois de livrer les secrets qui l'étouffent depuis vingt-cinq ans et qui l'empêchent de grandir.
Victime d'un père dégénéré et d'une guerre civile sanglante, elle frôle la mort au moins à trois reprises et se donne, très jeune, la mission de protéger sa mère et tous ses proches.
Révoltée du sort insupportable réservé aux femmes dans certaines régions du monde, elle fait partie de cette nouvelle génération qui accepte mal de se laisser écraser et humilier sans réagir.
Un tempérament très fort, une audace à couper le souffle et un pays d'adoption en paix l'aideront à s'affranchir et à découvrir que le véritable avenir, pour elle, commence aujourd'hui.
Le seul fait d’écrire permet de mettre de l’ordre dans sa tête et dans son cœur.
La vie est comme un arc-en-ciel : il lui faut à la fois de la pluie et du soleil pour que ses couleurs apparaissent.
Je me faisais du mal en surveillant les fenêtres des salles à manger pour y surprendre des familles heureuses réunies autour de la table. Je pouvais les entendre parler et rire ensemble pendant que je demeurais emmurée dans mon silence.
Je suis en paix avec mon passé, tout mon passé