L’erreur de Marcellin, […] c’est d’avoir confondu l’hebdo et le mensuel. […] Autant toute la presse tenait le mensuel avec des pincettes, comme journal vulgaire se régalant de pornographie et de scatologie, vendant du caca à un public aimant le caca, autant l’hebdo était reconnu par tous les confrères comme un journal d’opinion, tout simplement parce qu’il traitait de l’actualité, parce qu’il imprimait des noms d’hommes politiques […]. La réaction ne s’est pas faite pour l’hebdo, mais pour défendre le principe, pour défendre la liberté de la presse, leur liberté à eux, ceux qui réagissaient, l’interdiction de l’hebdo étant la preuve qu’ils étaient tous en danger permanent, tant que la loi scélérate existerait.
(au sujet de l’interdiction de "L’Hebdo Hara-Kiri" en 1970, "L’Hebdo Hara-Kiri" est alors transformé en "Charlie Hebdo")