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Critiques de Oji Suzuki (5)
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La Fille à la moto

Composé de neuf histoires indépendantes, cette anthologie regroupe des travaux publiés entre 1973 et 1998. Oniriques, mélancoliques, elliptiques, celles-ci sont un appel au lâcher-prise. Son dessin sombre et hachuré est brut. Posé sur la feuille sans moindre crayonné, il a la substance et la noirceur de celui de Shin’ichi Abe.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..
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La Fille à la moto

“La Fille à la moto” est l’œuvre mélancolique, poétique et violente d’un auteur arrivé au manga dans les années 1960 et 1970, en plein essor de la contre-culture japonaise. Indépassable.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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La Fille à la moto

Ōji Suzuki est repéré par l'équipe de l'illustre revue d'avant-garde du gekiga Garo, au sein de laquelle il gagne ses galons. Durant les années 1970, il publie massivement ses mangas sur un rythme mensuel et devient un des auteurs les plus éminents de la revue. En 2022, les éditions Atrabile publient un recueil en français.



La fille à la moto



Réalisé en 1973, La fille à la moto, qui donne son titre à l'album, ouvre ce volume rétrospectif composé de neuf récits. Comme un préambule, il donne le ton en mettant en scène une adolescente aux aspirations libertaires. Défiant la loi et les stéréotypes de genre, son escapade à moto prend progressivement une dimension lyrique, faisant place aux paysages tirant vers l'abstraction. De cette expérience immersive avec la nature va naître un épisode onirique avant que le récit ne reprenne pied dans le réel.



Se substituant à la fille à la moto dans ses récits ultérieurs, Ōji Suzuki prend ensuite la route de l'autofiction en racontant sa jeunesse, sa découverte de Tokyo où il mène un mode de vie bohème et dissolu, caractéristique de la sphère étudiante contestataire de l'époque. On suit ses déambulations dans l'hyper contre-ville de Shinjuku, haut-lieu de la vie nocturne tokyoïte sur laquelle il jette une lumière crue. "J’abandonnais une âme et un corps grelottants...Pour aller chercher les rayons de soleil de l’imaginaire...".



De divagations d'hommes alcoolisés en promenades nocturnes, la nuit est le royaume du mangaka solitaire. Au milieu des nuits d'ivresse et des rixes sans queue ni tête qu'on aurait aimé plus synthétiques, affleurent quelques touches surréalistes. Des personnages s'évaporent du récit aussi vite qu'ils apparaissent. Femme-renarde, homme acéphale, fantôme de l'opéra, lutins guitaristes, prophète ou funambule peuplent les rêveries et les hallucinations du narrateur.

Navires



Dans le récit Navires, un enfant à la recherche du quartier "où vivent les rêves" part dans un voyage sans destination, sans début ni fin. Celui qui "n'avait foi qu'en l'imaginaire", et se rêvait marin de haute mer et mangaka entre dans un dialogue avec ce qui s'avère être son double à l'âge adulte. L'espace-temps ne s'encombre plus de rationalisme et l'émotion prend son envol, ponctuée de pensées nébuleuses semblables à de courts poèmes célébrant l'évanescence du monde.



La singularité du graphisme d'Ōji Suzuki, qui alterne entre expressionnisme strié de hachures brutes au style audacieux et abstraction hypnotique, fait écho aux souvenirs du mangaka rêvant de se perdre dans une nuit sans fin.
Lien : https://cinebulles.blogspot...
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Bleu transparent

Suzuki Oji fait partie des auteurs qui ont participé à l'aventure Garo, magazine japonais mythique qui s'est distancié du manga "à la Tezuka" pour créer un nouveau genre, le "Gekiga", variante "adulte" du manga. Relativement mal connu chez nous, seuls quelqes titres ont été traduits il y a une dizaine d'année. mais il faut reconnaître que son oeiuvre, pour ce que j'en ai lu, me semble très difficile d'accés pour un lecteur occidental, qui ne domine pas certains codes de la tradition nippone.

"Bleu Transparent" est un recueil de petites nouvelles oniriques, pour ne pas dire hermétiques, dans lesquelles l'auteur semble reconstruire des souvenirs d'enfance dans une ambiance étherée. Certains personnages sont sans doute des Yokaïs modernisés mais je ne connais pas assez le sujet pour saisir les subtilités.

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Vaste le ciel

Le titre et la couverture donne le ton: à la lisière d'une forêt une jeune fille contemple le ciel où vole un oiseau et des feuilles mortes, à coté d'elle un enfant accroupi (son frère) est intrigué par les ombres et quelque chose sur le sol. Le contraste entre les personnages en noir et blanc et un fond bleu soutenu ajoute un élément supplémentaire à la dimension onirique de ce manga a-typique. Nous suivons au grès des chapitres, du "pays des chansons" au "musée des souvenirs" en passant par "mon idiote de soeur!", les relations entre le frère et la soeur, les jeux et les rêves de chacun, leurs errances communes ou solitaires dans la nature, leur vie de famille, leurs espoirs et leurs angoisses. Les espaces du dessin et les interstices du récit interrogent le lecteur sur la réalité des personnages... Il s'agit d'une belle rêverie existentielle.
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