Ce constat est essentiel, car il montre sur un mode rétrospectif que si les régimes totalitaires sont bien, en un sens, l’autre, le tout autre des régimes démocratiques, relevant d’une autre matrice de pouvoir et d’un autre programme en matière de domination et de relations entre l’État et la société, ils n’en réalisent pas moins, d’un autre coté, dans des conditions singulières, des potentialités qui sont celles de la modernité, notamment celles de l’État moderne, des formes propres à nos sociétés d’intrication de la violence à la loi, de l’abus de pourvoir au gouvernement légitime, etc