Il y a quelques décennies, un patron était un employé de son entreprise et rien d'autre. Son salaire fixe représentait l'essentiel de sa rémunération. Aujourd'hui, ce salaire fixe ne représente que moins de 25% en moyenne des sommes touchées chaque année par les dirigeants du CAC 40.
La rémunération en action en représente désormais plus de la moitié, le reste correspondant à la part variable, lui-même largement calculé sur la base d'indicateurs financiers et boursiers. Les patrons ont donc un intérêt très direct à prioriser la valeur en Bourse de leur entreprise.