Il apprivoisait la terre. En la nommant, il en prenait le contrôle. N’est-ce pas ça, après tout, l’art du cartographe ? Enfermer la nature insondable et grandiose dans un cadre connu, mesurable, contrôlable. Amener la nature aux pieds du souverain. La dompter. Était-ce cela aussi la foi ? Donner un visage rassurant a des abstractions où l’homme ne peut se perdre. Le cartographe de l’âme. Un prêtre n’est peut-être que cela. Où tout cela.