Pour la première fois de sa vie, elle sentait qu'elle pouvait s'appuyer sur ses propres ressources. Son hypersensibilité, qu'elle avait toujours vécue comme un calvaire, lui apparaissait dorénavant comme une inestimable richesse, qu'il ne fallait plus ni mépriser ni dilapider. Elle devait veiller sur sa vie intérieure comme sur un site protégé. Il n'était plus question de l'ouvrir aux quatre vents.