Toutes les femmes ont une histoire.
La mienne est plutôt moche.
Ce soir, seule dans la chambre de mon meublé miteux, j’ai décidé de me confier.
Expier mes péchés.
Exorciser la douleur.
Et regarder en face les cadavres que j’ai laissés derrière moi…
Je viens de terminer mon troisième verre. L’alcool anesthésie mes douleurs, mais ce n’est que provisoire, je le sais.
Les violoncelles d’Apocalyptica et la voix de Lauri Ylönon résonnent. Ils bercent ma mélancolie, Bittersweet. Premier acte de l’opéra dramatique de ma vie.
Oublier, pour quelques heures, la déchirure de l’abandon.
Le gouffre qui s’est creusé dans ma poitrine.
Et mes actes, irréparables.