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EAN : 9782390460244
346 pages
Phénix Noir (13/10/2021)
4.3/5   176 notes
Résumé :
« Toutes les femmes ont une histoire. La mienne est plutôt moche. » À la veille de ses trente ans, au cours d’une nuit entourée des fantômes de son passé, Héloïse va se raconter. Portée par les souvenirs et les remords, elle ouvre la boîte de Pandore. Noir, intime et dérangeant, un roman à la fois sombre et lumineux dans lequel les émotions sont à fleur de mots.
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Critiques, Analyses et Avis (115) Voir plus Ajouter une critique
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Premier roman pour Ophélie Cohen.
Et premier livre achevé depuis trois mois.
Je reviens de loin et espère reprendre la lecture à mon rythme sans frénésie ni espace temps arrêté que pour lire.

Héloïse est étiqueté comme un roman policier, je l'ai ressenti davantage comme un témoignage, une histoire vraie, un roman noir… très noir.

L'auteure dresse le portrait d'une héroïne au destin tragique confrontée à une série de traumatismes durant la prime enfance. Nous vivons avec Héloïse ses drames, ses peurs, sa déchéance, partagés entre empathie, pitié, colère et tristesse profonde. L'âme torturée d'Heloise est décortiquée à la loupe sans la moindre fioriture venant à étouffer l'histoire. On plonge avec Héloïse en apnée, on s'étrangle, on s'asphyxie.

Une playlist impeccable résonne tout au long des pages en harmonie avec la détresse de l'héroïne. Une magnifique chanson m'a touchée en plein coeur. Je vous la partage sur le blog et me mets à nu car les traumatismes de l'enfance me parlent toujours autant.

Pensons à tous ces hommes et femmes seuls en cette période de fête dans une société de plus en plus calfeutrée et hyper connectée.

Joyeux noël à vous tous.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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J'ai découvert Ophélie Cohen tout récemment avec sa nouvelle Lui et moi, lauréate du récent concours Fyctia permettant de repérer de nouvelles plumes talentueuses.
Un texte vraiment brillant qui parlait du harcèlement et de la violence au sein du couple, du pervers narcissique ayant une totale emprise sur sa partenaire et sa vie sociale, et qui finalement prend le lecteur totalement au dépourvu dans sa conclusion.
Je souhaitais donc faire plus ample connaissance avec cette auteure et ça tombait bien : Son premier roman, Héloïse, venait tout juste de paraître.
Ophélie ... Héloïse ... A l'exception du P et du S ce sont des anagrammes parfaits.

Impossible de dire ce que j'en ai pensé. C'est un roman qui m'a déstabilisé en tant que lecteur. Classé en roman noir, je trouve cependant bien plus compliqué que ça de le ranger dans une case. Telle une peinture ou une photographie, on y retrouve plutôt la technique du clair obscur. Une oeuvre d'art qu'on pourra aimer, détester, ou comme moi être troublé, sans savoir qu'en penser exactement. Mais dont le jeu d'ombres et de lumières ne devrait laisser personne indifférent.

Vous aimez les personnages qui ne sont pas tout noirs ou tout blancs ? Qui sont beaucoup plus nuancés ? On peut difficilement faire plus gris qu'Héloïse, dont on retrouve tout le contraste dans la couverture qui illustre parfaitement le contenu du roman. Héloïse serait par contre davantage le pion blanc qui se verrait dans le miroir de sa vie comme une reine noire et monstrueuse. Même le nom de la maison d'édition, phénix noir, cette créature mythologique incandescente qui prendrait la couleur de ses cendres, paraît fait pour publier ce livre.

Héloïse est la narratrice, le principal personnage, et depuis la chambre d'hôtel où elle noie sa douleur dans l'alcool elle nous raconte sa vie en suivant un ordre parfaitement chronologique.
"Admirez ma déchéance. Je vous l'offre en cadeau."
Quelques retours au présent font office d'intermèdes mais sinon tout le roman présente une continuité des plus simple. Tous les autres rôles sont secondaires ( vous croiserez le docteur Aubenque, et si vous vous posez la question eh bien oui, c'est bien un clin d'oeil amical à l'auteur du même nom ). Il n'y a pas d'énigme à résoudre, pas de piège, pas de récits qui finissent par s'imbriquer. le lecteur n'est pas toujours assez mis à contribution. Il doit simplement embarquer, peut mettre son cerveau sur pause, mais pour autant il ne doit pas s'attendre à ce que le voyage soit paisible. Les zones de turbulence devraient régulièrement venir le secouer.
Tout ce qu'il y a à découvrir au final, ce sont les raisons pour lesquelles elle décide de raconter son histoire à ce moment précis.

Une histoire, une vie, qui n'ont rien de bien joyeux mais qui ne consistent pas en une succession d'atrocités. L'auteure vous emmène dans les méandres d'un esprit certes torturé, exagère peut-être certains faits pour qu'on puisse y croire tout à fait ( dès les premières pages on sait qu'Héloïse est une meurtrière, reste à découvrir dans quelles circonstances ), mais ne nous dresse pas juste le portrait d'une victime ou d'une coupable. Et il est difficile de se mettre dans sa peau pour savoir ce que nous aurions pu être amenés à faire à sa place.
Sa mère meurt à sa naissance, son père lui en a tellement voulu qu'il l'a abandonnée, elle a été ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil.
"J'étais la gamine orpheline, agressive, peu fréquentable."
A onze ans elle a déjà éprouvé les souffrances d'une vie entière, refuse de s'attacher à qui que ce soit, pourtant le pire reste à venir.
Le meilleur aussi. Si tant est qu'elle l'accepte. Qu'elle abandonne un instant son armure de mutisme et de solitude.
"Je n'ai jamais voulu être une victime. J'ai subi l'enfer, mais je me suis toujours relevée."

Eprouver une forte empathie pour cette femme extrêmement complexe est-il possible ? Je parlerais davantage de compréhension mais chacun aura son propre ressenti. J'ai été heureux pour elle à chaque fois qu'elle a enfin eu droit à une période d'insouciance, où elle reprenait les rênes de son existence. Mais elle le dit elle-même :
"Les périodes de répit ne durent qu'un temps."
Et on en revient à ce jeu d'ombres et de lumières. Elle aurait tant de fois pu empêcher son manteau de ténèbres de l'emporter dans la boisson et la dépression mais elle a toujours préféré décliner la possibilité d'être heureuse à long terme, de s'accorder une chance, sombrer étant plus facile, plus naturel aussi, que de lutter pour risquer un bonheur vain.
Parce que lors de tous ces moments de doute, une seconde Héloïse prend possession de la première et lui susurre de se dévaloriser, la persuade qu'elle n'est bonne à rien.
C'est son ombre, comme un reflet négatif, omniprésente dans les moments douloureux, souvent pour le pire.
"J'ai senti qu'il y avait quelque chose de noir en moi, de sombre, qui enserrait mon petit coeur."
"Bienvenue dans mes ténèbres. J'y suis depuis un certain temps."
Peut-être que vous serez totalement bouversé(e) par sa souffrance et qu'Héloïse sera un personnage que vous n'oublierez jamais. Pour ma part je me contenterais de lui donner l'absolution mais pas davantage. Elle n'a jamais su saisir les chances de voir sa vie s'améliorer et elle est aussi coupable d'avoir vu son existence prendre d'autres revers, encore et encore.

Il n'y a donc pas un unique récit dans cette sombre biographie, mais tout un ensemble de petites histoires qui se succèdent les unes aux autres, qui s'entremêlent parfois, qui forment un tout indissociable et qui racontent ce qui s'est passé de la naissance d'Héloïse jusqu'à sa confession, trente ans plus tard.

Et là encore j'ai été destabilisé de voir que certaines intrigues auxquelles plusieurs chapitres étaient accordées étaient avortées. Difficile d'expliquer sans rien révéler mais c'est un peu comme si vous lisiez un polar dans lequel, sur les cinq meurtres, trois seulement seront élucidés. C'est extrêment frustrant. Et en même temps, cette narration surprenante permet de mieux ressentir le désespoir de l'héroïne qui n'aura pas toujours les réponses à ses questions. Et puis c'est aussi une représentation de la réalité. On a tous notre lot de questions qui resteront à jamais sans réponse.

Petit mot à l'éditeur : le verbe pleuvoir est intransitif il me semble.
"Ce soir-là, à minuit, je n'aurais plus plu revenir en arrière."
En cas de future réédition, c'est une coquille qui fait vraiment mal aux yeux !

Ophélie Cohen signe un premier roman dans lequel elle nous invite à suivre Héloïse et son passager noir. Pas tout à fait le même que celui de Dexter Morgan, mais pas un hôte tout à fait fréquentable non plus.
La lecture est facile tant du point de vue de l'écriture que de la construction, ce qui n'empêche pas quelques très belles réflexions et tournures de phrases.
Quant aux lecteurs qui ont du mal avec tout ce qui est violent psychologiquement, qu'ils ne s'inquiètent pas, l'intérêt du roman réside justement en partie dans ses différents moments d'accalmie qui laissent la place aux sentiments et autres joies. Et à la façon dont encore et toujours ils voleront en éclat.
Parce qu'il s'agit bien d'un roman noir, mais absolument pas comme en ont déjà écrit Claire Favan, Karine Giebel, Barbara Abel. Il n'y a pas non plus la même sensibilité que chez Amélie Antoine.
Non, je confirme, je n'avais jamais rien lu qui ressemblait à Héloïse, et si je ne peux pas n'en dire du bien sans réserve par manque de réelle empathie ou parce que des passages m'ont plus ennuyés que d'autres, on ne peut pas retirer à Ophélie Cohen son originalité, son procédé à la fois simple et inédit de raconter une histoire.

Il y a des livres qui nous tiennent en haleine par leur rythme mais qui sont aussitôt oubliés une fois la dernière page tournée.
Et il y a des romans comme celui-ci qui ne passionnent pas toujours sur l'instant mais dont je me rappellerais pourtant longtemps, les ingrédients pêle-mêle de cette vie hors du commun continuant encore à former un tout bien plus cohérent que je ne le croyais quelques jours après ma lecture.


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Bonsoir,
Cela fait un moment que je ne vous ai pas retrouvé pour un retour lecture qui j'espère sera cohérent car c'est encore un peu difficile niveau santé :(

Héloïse, c'est ce petit poupon qui à peine né va être confrontée à la dureté de la vie. Elle ne connaîtra que le froid glacial de l'abandon.

Ma lecture fût un cataclysme émotionnel face à l'histoire d'éloïse.
Dès les premières pages, les larmes perlent au bord des yeux.
Une femme rejetée depuis l'enfance, elle souffre de l'abandon et de ce fait ce sera un tracé jaloné de faits terribles.
Ma lecture fût un cataclysme émotionnel face à l'histoire d'éloïse.
Dès les premières pages, les larmes perlent au bord des yeux.
Une femme rejetée depuis l'enfance, elle souffre de l'abandon et de ce fait ce sera un tracé jaloné de faits terribles.

Dès qu'il y a un moment heureux, le noir va l'emporter et cette ombre qui est omniprésente l'empêche de sortir la tête hors de l'eau et va là plonger dans le néant plus que de raison.
Son seul réconfort sera l'alcool et les médocs ce qui me révolte, c'est loin d'être une issue de secours.

Ses idées noires qui la tourmentent, ses questionnements ne lui laissent pas l'occasion de se reprendre et peut-être que si elle avait pu maîtriser sa colère, sa vie aurait pu prendre un autre tournant.
D'autres part, elle va au-delà de jugements et va jusqu'au bout de ses décisions même si elles peuvent être terribles.
Une femme à deux facettes qui ne vous laissera par indifférent c'est une certitude.

Sophie Cohen nous livre un roman noir , je dirais presque une poésie noire… Son écriture est magnifique, elle vous enveloppe, je n'arrive pas à mettre les mots exacts et j'en suis désolée. C'est tellement fort pour moi.
Nous avons toutes une histoire, la mienne est faite de certains morceaux de celle d'éloïse.
Peut-être que vous aussi, vous avez une part d'ombre…

Une lecture choc qui vous laisse avec vous-même, elle fait réfléchir sur bien des choses. Je vous invite chaudement à lire ce roman qui est un gros coup de coeur

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Tout d'abord j'ai envie de dire Bravo à Ophélie, car passer de la case blogueuse à auteure est une sacrée prise de risque. Et disons-le tout de suite, le pari est réussi.

Elle nous offre un roman très noir à la découverte d'Heloïse (un vrai prénom de pièce dramatique ! ), cette jeune femme qui a beaucoup souffert et qui va faire beaucoup souffrir. À peine âgée de trente ans, elle nous plonge dans son passé tumultueux. Une plongée sans filtre ni faux-semblants. Elle se livre corps et âme et ne cache aucun de ses actes, aussi criminels soient-ils , même si elle a de sacrées circonstances atténuantes.
Héloïse a été abandonnée par son père à la naissance, sa mère étant morte lors de l'accouchement. Elle se retrouve ainsi orpheline. Ballottée d'orphelinats en familles d'accueil. Une vie sans véritable racines, déserte de la moindre tendresse. Elle ne sera jamais qu'un objet rapporté pour ces familles en quête de quelques revenus supplémentaires quand il ne s'agit pas d'autres attraits ..plus intimes.
Alors la haine et la peur de l'autre grandissent , le corps se transforme et cette quête d'affection se transforme peu à peu en besoin d'amour. Mais l'amour pourra-t-il supplanter cette Ombre omniprésente en elle ?


Le texte est éblouissant et bouleversant. Quelle qualité d'écriture pour ce premier roman !
Le personnage d'Héloïse déborde de la marge. Victime qui peut se transformer en bourreau, elle nous inonde de sa mélancolie, de ses sentiments d'écorché vive. Qui autre qu'une femme aurait pu nous conter ce récit aussi empreint de tant de sensibilités contradictoires ?
Nous décrire cet intense mal de vivre , cet amour qui semble vouloir s'échapper dès qu'elle le touche du doigt ? le bonheur n'est pas à la portée de tout le monde et Héloïse semble en être définitivement exclue.
Malgré toute cette noirceur ambiante, Ophélie nous offre quelques moments d'une somptueuse luminosité qui laisse croire, un instant, que tout espoir n'est pas mort.
Touché. Coulé.

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Certains livres tiennent par leur histoire, d'autres par leur(s) personnage(s). le premier roman d'Ophélie Cohen entre dans la deuxième catégorie, entièrement centré sur Héloïse.

Écrit à la première personne, le récit nous plonge (très) profondément dans les états d'âme d'une « héroïne » qui aurait tout donné pour connaitre une vie normale. Las, son existence va se remplir d'horreurs et de moments difficiles, parfois entrecoupés de lumière.

Mais, quand on ressent à ce point un tel sentiment d'abandon à chaque instant, il est difficile de se construire.

Tout a mal commencé pour Héloïse, dès sa naissance. Peu de choses lui seront épargnées, et son état psychologique l'empêchera souvent de côtoyer ses semblables, si différents d'elle. Inclusif, voilà bien un mot qu'elle n'intègre pas.

Il est donc question du destin de ce personnage, de ses relations avec les autres. de son mal-être et de la manière dont il évolue. Une virée au plus près de ses ressentis, de ses douleurs, de ses doutes, de ses malheurs. de ses quelques bonheurs aussi. Et de ses choix, pas toujours bons…

Parce que si une grande partie du roman est plongée dans une terrible noirceur, certains passages sont subitement illuminés d'une lueur éblouissante. Mais si peu présente au final.

La dureté de ce qu'éprouve Héloïse est déchirant. Ce ne sont pas les quelques chapitres presque (trop) fleur bleue qui changeront la donne, nous le savons dès les premières pages.

N'attendez pas une intrigue, il n'y en a pas, ce n'est pas le genre de la maison. Ce roman noir est avant tout sensoriel, à la recherche d'une empathie envers un personnage qui touchera mais agacera aussi. Tout sauf lisse.

La voir vivre et surtout endurer tant d'atrocités accumulées n'est pas un parcours de plaisir pour le lecteur. Un peu à la manière de ce qu'on trouve dans les romans de Karine Giebel.

Mais, ce qui frappe aussi (surtout ?), c'est l'écriture. Celle d'Ophélie Cohen est à la fois directe et imagée, brutale et soignée. Sensorielle, assurément. C'est, à mon sens, l'intérêt dominant de ce premier roman, qui augure de belles choses pour la suite si l'autrice trouve d'autres noires histoires à raconter.

On pense parfois à la plume d'un Michaël Mention lors de certains passages, le fait d'inclure des paroles de chansons n'y étant pas étranger.

Héloïse est un voyage intérieur sans retour, où le lecteur est plongé dans les affres de la souffrance et du désespoir, incarnés par une solitaire Héloïse dont le sentiment d'abandon est impossible à combler.

Ophélie Cohen prouve, dès son premier roman, qu'elle a une voix à faire entendre, une plume à affiner. Pleine d'émotions.
Lien : https://gruznamur.com/2021/1..
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
L’espoir est traître. D’abord, il nous enrobe de douceur, soigne nos blessures. Il nous prend par la main en nous promettant que demain, tout ira mieux. Il éclaire nos nuits sans lune. On se laisse porter. On y croit très fort. On s’y accroche parce que toute notre vie en dépend. Puis ce traître, nous lâche. Et c’est le plongeon.
Vertigineux.
Constant.
Dans un puits sans fond.
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L’humain juge sans savoir. Il se base sur ses valeurs, son éducation, ses croyances. Il a toujours un avis sur tout et le plus souvent sur rien. Il ne peut s’empêcher de dire et de médire. Mais quand il passe de spectateur à acteur, les certitudes s’effondrent. Le doute s’installe.
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Mais qui pourrait me comprendre, sans me juger ? L’humain ne peut s'empêcher de critiquer son prochain. S'il excelle dans l'autocentrisme, il est aussi titulaire d'une mention «condamnation». Combien de fois avais-je entendu mes pairs donner leur avis sur la manière de vivre de leur entourage ? Des bouches de vieilles ragoteuses qui ne peuvent se retenir de critiquer, étiqueter, cataloguer, mettre cases les moindres comportements allant à l'encontre de leur propre vision de la vie.
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Malgré la pauvreté et les maladies, les Sénégalais que je côtoyais étaient heureux et reconnaissants. Alors qu’en Europe la consommation de masse avait créé des décennies de générations en dépression, je découvrais que la clef du bonheur était sans doute dans le dénuement. Ces femmes et ces hommes qui n’avaient rien mais offraient tout.
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Toutes les femmes ont une histoire.
La mienne est plutôt moche.

Ce soir, seule dans la chambre de mon meublé miteux, j’ai décidé de me confier.
Expier mes péchés.
Exorciser la douleur.
Et regarder en face les cadavres que j’ai laissés derrière moi…
Je viens de terminer mon troisième verre. L’alcool anesthésie mes douleurs, mais ce n’est que provisoire, je le sais.
Les violoncelles d’Apocalyptica et la voix de Lauri Ylönon résonnent. Ils bercent ma mélancolie, Bittersweet. Premier acte de l’opéra dramatique de ma vie.
Oublier, pour quelques heures, la déchirure de l’abandon.
Le gouffre qui s’est creusé dans ma poitrine.
Et mes actes, irréparables.
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Videos de Ophélie Cohen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ophélie Cohen
Mon interview d'Ophélie Cohen pour son roman Suspicion(s) paru chez IFS Editions.
D'autres interviews d'auteurs à voir sur ma page youtube.
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