Toutes les sociétés humaines sont avides d’histoires et elles rémunèrent bien ceux qui en racontent de plaisantes. Pour notre part, nous, les conteurs, passons notre temps à réinventer et à redéfinir notre société : nous sommes payés pour mordre la main qui nous nourrit ; nous sommes des oiseaux qui ne cessent de détruire et de rebâtir tous les nids de leur arbre.