p.275-6.
Voici ce que Ryôsuké Inoué de Setagaya, Tokyo, m’a écrit…
« Je me demande comment font les gens de la ville pour être aussi lâches : Aujourd’hui dans le train, j’ai vu un homme d’une cinquantaine d’années se faire molester par une bande de voyous. »
« Cela a duré une demi-heure… et personne n’a réagi tout le monde faisait semblant de ne rien voir. »
« C’était l’indifférence totale ! Si seulement quelqu’un avait dit quelque chose… Mais non ! Personne n’est intervenu… Et d’ailleurs moi non plus. J’ai honte d’avoir été aussi lâche. »
« Je ne supporte plus l’individualisme des citadins, ni le fait de rester sans rien faire devant le malheur des autres. Qu’en penses-tu Tadokoro ? »