En la contemplant en ce moment, lord Arthur fut rempli de cette terrible pitié qui naît de l’amour. Il sentit que l’épouser, avec le fatum du meurtre suspendu sur sa tête, serait une trahison pareille à celle de Judas, un crime pire que tous ceux qu’ont jamais rêvés les Borgia.
Quel bonheur y aurait-il pour eux, quand à tout moment il pourrait être appelé à accomplir l’épouvantable prophétie écrite dans sa main ? Quelle vie mènerait-il aussi longtemps que le destin tiendrait cette terrible fortune dans ses balances ?