Que dois-je faire de ce corps qu'ils m'ont donné
Que ferai-je de ce corps qu'ils m'ont donné,
si bien à moi, si intime avec moi ?
Pour être vivant, pour la joie d'un souffle calme,
dis-moi, qui dois-je bénir ?
Je suis la fleur, et aussi le jardinier,
et je ne suis pas solitaire, dans la cellule terrestre.
Ma chaleur vivante, exhalée, tu le vois,
sur le verre clair de l'éternité.
Un modèle établi,
jusqu'à présent, inconnu.
Le souffle s'évapore sans laisser de trace,
mais personne ne peut défigurer la forme.