Dans le futur, on oubliera et on retrouvera encore le pauvre Othon. Comme l'avait déjà dit un siècle plus tôt Juste Olivier : « Ce qu'un petit pays n'a pas pu faire, on lui reproche de ne l'avoir pas fait ; ce qu'il a fait, les grands peuples le lui prennent comme un bien qui doit leur revenir. Tel fut notre sort au Moyen Age, dans la littérature latine, théologique ou politique, et dans la littérature vulgaire, chevaleresque ou bourgeoise. Ce que nous avons mis dans le travail commun est ignoré ; nous-mêmes ne savons guère où l'aller prendre : de tout ce qui a coulé de nos mains, presque rien n'y est revenu. »
1378 – [Orphée n° 82, p. 13]