Tous ses romans commençaient par un meurtre. Celui-là commencerait par un chant. L’idée que le ressort dramatique fût un chant de coq le séduisait. D’autant plus qu’il était convaincu qu’avec son Cock-a-doodle-doo, Cocorico, Kukuruyuk, Ake-e-ake-ake, U-urru-urru, ou quelle que fût la transcription phonétique de son cri, le coq ne chantait pas chaque matin pour annoncer l’aube aux dormeurs et leur donner l’heure solaire. Autant dire que les poules ne pondaient des œufs que pour nourrir les humains et pourvoir à leurs besoins en protéines, vitamine A et phosphore.