Parker S. Huntington

Il semble bien que Kellan Marchetti ait eu trois grands secrets : des pensées suicidaires, Darling Venom et Charlotte Richards.

Je me connais suffisamment pour savoir que je ne survis pas aux livres. Ils me déchirent en lambeaux. Je n'ai jamais rencontré d'objet inanimé aussi doué pour briser les cœurs qu'un livre.

Le chagrin est un effet secondaire de l'amour. Il dure aussi longtemps que l'amour dure. Tu t'habitues à la douleur jusqu'à ce qu'elle se rappelle à toi. C'est toujours comme ça que ça marche.

Ce n'est pas la seule raison pour laquelle je vais me tuer ce soir. Mais c'est l'une d'entre elles. Parce que c'est ça, le problème, avec le désespoir. Il se construit comme une tour de Jenga. De plus en plus haut, sur une base instable. Un faux mouvement, et vous êtes grillés.

Et c’est ça, le truc avec la déception. Elle signifie que vous vous attendiez à quelque chose.

Les larmes sont le langage du chagrin. Et le chagrin est le langage de l’amour.

Le suicide est une guerre entre deux peurs : la peur de la mort et la peur de la chose qui vous pousse vers elle. La plus forte l’emporte toujours. Et si vous perdez, la punition est la mort.

Les mensonges blessent. La vérité tue.

Kellan Marchetti était un prodige, qui ne s'est jamais autorisé à briller.

" - Si tu veux une demande en mariage et te marier en juin, c'est très bien. Mais ce n'est pas quelque chose qui arrivera entre nous, et plus vite tu l'accepteras, plus vite tu comprendras que je ne suis qu'une tâche de café dans ton autobiographie, Charlie. Pas un chapitre. "

Les souvenirs sont comme les relations longue distance. Plus on s'éloigne, plus ils s'affaiblissent.

Charlotte Richards me dévisage en permanence comme si elle était à dix secondes de proposer de se brûler pour me réchauffer.
Et comme un salaud, je craque l'allumette.

Le monde est meilleur avec toi dedans, Charlie.

Je me demande quand les baisers de Tate ont cessé de me voler mon souffle pour me le rendre.

Il est universellement connu que « ça va » est la seule expression dont le sens soit susceptible de signifier deux états opposés. Je ne vais pas bien. Je vais bien. Je suis triste. Je suis heureux. Je n'en peux plus. Je vais m'en sortir. Je suis perdu.

- Un penny pour tes pensées.
- Tu me manques, j’admets.
- Un penny pour les tiennes.
- C’est toi.
- Quoi ?
Il se rapproche de moi, son épaule touche la mienne. Une douce détermination a allumé un feu dans ses yeux.
- Tu as dit que tu aimerais trouver la chose qui me permettrait de continuer. C’est toi, Charlie. Tu es celle qui me pousse à avancer.
Je me souviens de ce jour-là. On a parlé au téléphone pour la première fois, puis je me suis pointée chez lui. J’en pinçais déjà pour lui, à l’époque.
- Je t’aime, Charlotte Richards. Je ne peux pas te promettre que ça ira toujours bien, mais je peux te promettre que je t’aimerai toujours et que je n’aurai jamais honte de le dire. Au cours des cinq dernières années, je me suis noyé dans le chagrin. Mais ensuite, j’ai trouvé la chose la plus précieuse au monde: toi.

Aimer, c'est juste être là pour quelqu'un. C'est aussi simple que ça.

Quand les gens prétendent que quelque chose est une longue histoire, ça signifie qu'ils n'ont pas envie d'en parler.

Des gens tombent amoureux tous les jours. Des gens bien. Des gens pas bien. Et toutes les nuances entre les deux. Ils aiment vite, fort et profondément. Et parfois, ils ont la chance d'être aimés en retour.

Nous sommes deux planètes vides, liées par le chagrin et une attraction gravitationnelle qu'aucun de nous ne peut nier. Destinées à entrer en collision et à finir dans une mort ardente.