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Critiques de Pascal Mériaux (22)
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Qu'ils y restent

Une belle rose des vents pour nous faire découvrir les 4 plus grandes peurs enfantines : au nord on rend visite au grand méchant loup, puis à l'ouest a un ogre inca, à l'est au célèbre dracula et enfin au sud à un sorcier africain.



Un bel album illustré pour faire face aux peurs de nos enfants.. de très beaux graphismes, grands et détaillés , mais surtout plein de pep's grace a une colorisation adaptée et au top.



Personnellement en tant qu'adulte je regrette une lecture trop rapide. mais malgré le peu de texte je les ai particulièrement appréciés. C'est une belle façon aussi de faire découvrir les rimes à nos petites têtes blondes.
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Qu'ils y restent

"Qu'ils y restent" est classé comme bande dessinée. Je l'ai d'ailleurs reçu dans le cadre de la masse critique b.d. Pourtant, je le qualifierais plutôt d'album illustré.



En effet, il n'y a que très peu de texte, pas de bulles de dialogues. L'album fait la part belle aux illustrations de Riff Reb's. Et elles sont sublimes. La composition des planches est superbe, chacune d'elle pourrait être encadrée et affichée. Les couleurs sont éclatantes. Le trait est à la fois simple et détaillé. Et chaque planche est joliment encadrée de beaux motifs s'inspirant du travail de l'illustrateur Ivan Bilibine. Visuellement, c'est vraiment un chef-d’œuvre.



Le scénario de Régis Lejonc et Pascal Mériaux est plutôt réussi. A la façon d'un conte, les auteurs amènent le lecteur à la rencontre de 4 grandes figures des cauchemars enfantins.

Je regrette simplement une lecture un peu rapide.



Je remercie Babelio et les éditions de la gouttière pour m'avoir permis de recevoir gracieusement cet ouvrage qui m'avait tapé dans l’œil depuis quelques temps déjà et qui m'a enchanté les yeux.



Challenge Multi-défis 2017 - 3 (un livre d'une maison d'édition peu connue)

Challenge B.D 2017 - 3
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Qu'ils y restent

Ils viennent du Nord, du Sud, de l'Est, de l'Ouest… ce sont des horribles monstres qui terrorisent les habitants de leurs contrées mais ils n'y prennent garde et bientôt, il faut aller chercher sa nourriture ailleurs...

J'ai aimé cette bande dessinée jeunesse qui font se rencontrer des personnages des contes. Les dessins des « méchants » sont réussis : pas de demi-mesure, le loup ou le vampire semblent vraiment horribles (un petit bémol pour la boussole-soleil). Les textes sont amusants et ridiculisent les monstres qui se retrouve si facilement dans une situation embêtante. Et le final... ! Une belle façon allégorique de tuer nos peurs enfantines… dommage que cette lecture soit si rapide.

Merci à Masse critique et aux Editions de la Gouttière pour cette découverte !

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Qu'ils y restent

Dans les forêts du nord, le garde-manger du grand méchant loup est vide, sur les plateaux de l'ouest, l'ogre terrible a grignoté son dernier serviteur, dans les montagnes aiguës de l'est, le pire des vampires n'a plus rien à siroter, dans les plaines arides du sud, le sorcier gastronome a épuisé sa ressource en villageois, sa marmite est vide.



Plus de petits moutons, chèvres, chaperons ou mères-grands, plus de sang frais pour l'apéro, plus de petits garçons- miroton à la sauce fillette.



Il ne reste plus à nos affreux monstres, qui peuplent nos rêves d'enfants, qu'à déguerpir, et s'en aller vers d'autres horizons plus riches pour assouvir leur terrible appétit de grand seigneur.



Si jamais ils se rencontrent, au centre de la terre, la bataille s'annonce terrible !...



Peu de texte, mais de belles rimes aux allures de conte moderne. Le regard est absorbé par le cadre de dessins géants, hypnotisé par ces tableaux chaudement colorés, qui nous emmènent en voyage dans le pays merveilleux des cauchemars.



Qu'ils y restent, mais qu'ils laissent derrière eux ce bel écho et cette trainée de couleurs qui nous ravit tant dans ce très bel album.



Je remercie Babelio et les Éditions la Gouttière, et tout particulièrement Flavie, pour cet album grand format, dont la couverture mérite de trôner dans toutes les bibliothèques ou sur les tables de salon, pour faire des envieux, et pour partager, aussi.
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Qu'ils y restent

Un loup, un ogre, un vampire et un sorcier, quatre monstres de contes, sèment la mort et la désolation dans leurs contrées. L'appel du ventre est trop fort et lorsque les victimes viennent à manquer, qu'il n'y a plus d'agneaux, de bergers, d'enfants, de grand-mères ou d'esclaves à croquer, vient le moment de partir...



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La couverture est magnifique, les illustrations sont très belles, l'emploi de styles différents pour matérialiser les quatre coins du monde offre des atmosphères différents.

Côté histoire, on a affaire à des méchants de contes qui doivent délaisser leurs pays pour trouver de quoi se sustenter, avec un final digne d'un jeu de baston.

Les horreurs ne sont pas montrées directement, on voit seulement les résultats de leurs exactions (squelettes, maisons abandonnées, etc.).



Là où j'ai été très déçu, c'est dans les textes qui accompagnent les illustrations : on sent un effort pour tenter de faire des rimes et donner un côté plus solennel au texte, mais il n'est pas suffisant et certains passages sont en prose toute simple, cassant le rythme.

Avec des vrais vers sur un rythme unique, on aurait pu avoir un vrai chef d'œuvre (et, pour une fois, on ne pourra pas dire que la traduction est mauvaise ...).
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Qu'ils y restent

Voici une BD originale qui nous permet de suivre quatre grands méchants hantant les contes de notre enfance et les récits des plus grands. Différents les uns des autres, le loup, l’ogre, le vampire et le sorcier ont néanmoins un point commun : une faim vorace et insatiable qui ne sera pas sans conséquence…



Quand il n’y a plus de moutons, de mères-grand, de serviteurs, de villageois et d’animaux à se mettre sous la dent ou de sang à goulûment aspirer, quelle solution reste-t-il pour se sustenter si ce n’est l’exil ? Mais cet exil est-il la solution ou le début de la fin ?



Avec un ton non dénué d’humour, les auteurs associent chacun des quatre méchants à un point cardinal, un peu comme si où qu’on aille, un méchant était là pour imposer le règne de la terreur, avant de finir par se heurter au manque de ressources naturelles. Si on peut faire le parallèle avec notre propre réalité où certaines ressources viennent à manquer ou semblent condamnées à disparaître, le charme de cette BD réside avant tout dans son hommage brillant et coloré aux contes de notre enfance, dont elle garde toute l’essence. Cela passe autant par une esthétique aux couleurs soignées dont les teintes varient au gré des pages et des personnages, qu’un cadrage rigoureux et une fin inattendue apportant un nouvel éclairage à l’histoire.



À noter que Riff Reb’s explique avoir puisé son inspiration dans le style d’Ivan Bilibin et de ses contes russes… Sans être une fine connaisseuse de ce dernier, on retrouve en effet des similitudes comme le travail réalisé sur l’encadrement des dessins avec de jolis motifs ornementaux. Cela donne presque le sentiment que les images s’apprêtent à sortir du cadre qu’on leur a imposé pour prendre vie. J’imagine d’ailleurs que sur de jeunes lecteurs, l’effet peut être impressionnant et saisissant. Pour ma part, j’ai trouvé que tout ce travail d’ornement apportait un charme fou à une histoire économe en mots, mais pas en puissance et en charme presque macabre.



Qu’il y restent ou la débâcle des cauchemars d’enfance présentée dans un ouvrage à l’esthétique particulièrement soignée et évocatrice !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Qu'ils y restent

Les temps sont durs, même pour les monstres les plus fameux. Au nord, plus de grands-mères ni de petits chaperons pour le loup. A l’Ouest, l’ogre a décimé toute la population locale, animaux compris. A l’Est, le vampire cherche du sang à se mettre sous la dent. Et au sud, le sorcier connaît lui aussi la famine. Chacun quitte donc son territoire en quête de chair fraîche. Après un long voyage, au cœur du monde les quatre se retrouvent. Et livrent leur dernière bataille…



Le trio Lejonc-Reb’s-Mériaux règle leur sort aux méchants des contes pour enfants. Avec une cruauté jubilatoire. Une façon d’exorciser les frayeurs des nuits cauchemardesques vécues par les bouts de chou du monde entier. Le texte se résume à quelques courts récitatifs faisant monter la tension crescendo et les illustrations de Riff Rebs, aux motifs ornementaux encadrant chaque planche inspirés de l’artiste russe Ivan Bilibine, finissent d’installer une ambiance angoissante à souhait. Le découpage est somptueux, le choix des couleurs pertinent et le trait de l’auteur du Loup des mers est comme d’habitude à tomber par terre.



Le dos toilé, le format XXL et le papier glacé font de cet album à déguster dès huit ans un objet-livre somptueux, ce qui ne gâche rien.Classieux à tout point de vue.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Qu'ils y restent

Cet album au format imposant proposé par les Éditions de la Gouttière met en scène quatre créatures maléfiques et affamées, qui règnent en maître sur leurs territoires respectifs.



Dans les forêts du Nord – Un Loup aux mâchoires pleines de cruelles promesses.

Sur les plateaux de l’Ouest -Un Ogre géant à l’insatiable appétit.

Dans les montagnes de l’Est – Un Vampire avide de corps gorgés de sang.

Dans les plaines du Sud – Un Sorcier affamé au visage grimé.



Leur férocité et leur appétit n’ayant pas de limites, ils sont certes craints de tous, mais se retrouvent un beau jour avec un garde-manger totalement vide. Les terres qu’ils dominent sont désormais dépeuplées et les tyrans affamés partent donc conquérir de nouveaux territoires où il y a encore quelque chose à engloutir…



Ce conte plutôt original met donc en scène des figures mythiques qui peuplent l’imaginaire et hantent les cauchemars des plus petits. Mêlant poésie et un brin d’humour, les auteurs nous content la destinée tragique de ces quatre êtres redoutables. Malgré la redondance de leurs histoires respectives et la lecture un peu trop rapide de cet album aux grandes cases, la lecture vaut le détour. Rien que le dessin de Riff Reb’s suffit d’ailleurs à mon bonheur. S’inspirant du travail du célèbre illustrateur de contes russes Ivan Biblinne et profitant du grand format de l’album, il livre une nouvelle claque visuelle, de la couverture à la dernière planche.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Qu'ils y restent

Tu as ramené de biens beaux souvenirs d'Angoulême... et notamment cet album des Edtions de la Gouttière ! Car petit dernier (11 ans) n'aime rien tant que les monstres et les légendes... Et voilà que tout est réuni là sous cette couverture impressionnante. Aux quatre coins du globe, les ressources naturelles du loup, de l'ogre, du vampire ou du sorcier semblent épuisées. Ils partent donc sur les routes, en quête de nourriture, croquant quelques misérables sur leur parcours, et semblant s'être tous donnés rendez-vous au coeur du monde, pour une ultime bataille... Quel en sera le vainqueur ? Ce livre séduit d'emblée par sa taille et ses magnifiques illustrations. Petit dernier s'est jeté sur cette lecture, poussant au passage quelques exclamations, te pressant de questions pour savoir si ces légendes ont réellement existées (oui, sans doute, lui as-tu dit) et a été plus que bluffé par la fin... sa page préférée entre toutes. Il faudra parler de la fin maman, et dire à quel point elle remet tout en question ? Et tu sais qu'il a aimé ça, se faire surprendre, que l'album réveille en lui le monstre du placard, le monstre de sous le lit, et tous ses cauchemars d'enfant... Toi tu as aimé lui confier un album d'une telle qualité. Les dessins sont remarquables, mais il faut souligner aussi le superbe travail du coloriste... C'est un objet-livre très réussi, aux images très effrayantes (à ne pas mettre entre toutes les mains donc, soit trop jeunes ou trop sensibles) et qui montre bien qu'aux quatre coins de notre monde nous partageons des terreurs identiques. Tu as peut-être seulement regretté, et ton fils également, que ce soit si court, tu aurais bien mangé encore quelques pages de ce plat hautement épicé ! Une terrible et magnifique découverte.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Qu'ils y restent

C'est le genre de conte à raconter aux enfants afin de dissiper toutes leurs peurs par rapport aux monstruosités. Il est vrai que le monde en sera rempli plus tard. Même dans un lycée, le monstre peut roder. Plus personne ne semble être à l'abri. Moralité: qu'ils y restent !



J'adhère sans doute totalement à ce message de la part des auteurs qui nous ont fait un magistrale découpage en 5 actes en utilisant 4 figures méchantes de nos contes d'enfance à savoir le grand-méchant loup, l'ogre amérindien, le vampire des Carpates et le sorcier africain.



On peut reprocher une certaine simplicité ainsi qu'une répétitivité. Cependant, cette asymétrie est réalisée avec un certain style que j'ai beaucoup apprécié. La moralité peut apparaître comme assez simplette mais elle me parle. Certes, un bel écrin pour quelque chose finalement d'assez rachitique. Si cela peut contribuer à tuer nos peurs enfantines, alors je dis oui.
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Qu'ils y restent

"Tout le monde le sait, derrière les gentils contes de notre enfance se cachent d'horribles personnages et de sombres desseins.

Ce que tout le monde ne sait pas, c'est qu'il existe un univers dans lequel loup, ogre, vampires et sorciers règnent en maître absolus ... "



Un conte qui peut être considérée comme une BD.

on y retrouve quatre monstres de notre enfance qui règnent tel des estomacs tyranniques que leurs terres comme ils règnent sur les cauchemars des gens.

J'ai beaucoup aimé, tout d'abord, le texte et le rythme de celui-ci presque chantant.



J'ai aimé également le dessin et la composition des planches avec à chaque contré une partie, un décor particulier et des couleurs dominantes.



Bref, une lecture rapide mais très agréable tant à lire (pour soit ou pour les autres à voix autre) qu'à regarder !
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Qu'ils y restent

Monstres des contes, figures mythiques de nos peurs les plus primaires. De tous temps, ces créatures imaginaires ont alimenté les récits. Ils reviennent dans cette nouvelle lecture des contes qui nous est proposée par un duo d’auteurs (Riff Reb’s & Régis Lejonc) qui nous avaient déjà gratifiés de l’excellent « La Carotte aux étoiles » (Edition La Gouttière, 2010). Cette fois, point n’est question de société de consommation ou de capitalisme mis à la portée des enfants, mais bel et bien de ces personnages effrayants qui peuplent l’imaginaire. A ce duo s’ajoute Pascal Mériaux que l’on ne présente plus : l’un des neuf créateurs et organisateur du festival d’Amiens (les rendez-Vous de la bande dessinée), fer de lance des Editions de La Gouttière.



De cette collaboration a jailli « Qu’ils y restent », un récit intriguant mettant en scène quatre créatures terrifiantes et affamées…



Au nord, un loup

A l’ouest, un ogre

A l’est, un vampire

Au sud, un sorcier



Leur méchanceté sort par le moindre pore de leur peau. Leur cruauté se voit dès le premier coup d’œil. Les terres sur lesquelles ils vivent sont désormais désolées, dépeuplées… ils les ont pillées, ont grignoté à pleines dents les populations qui vivaient dessus. Il n’y a désormais plus rien pour les rassasier alors… autant partir conquérir de nouveaux territoires et y trouver bonne pitance.



Pour la forme, Riff Reb’s met les petits plats dans les grands. Un unique encart narratif par page laisse le lecteur seul face à des illustrations riches et détaillées. Chaque planche s’impose magnifiquement au lecteur. S’inspirant des travaux d’Ivan Bilibine, Riff Reb’s encadre ses illustrations de bandes ornementales. Aucune impression d’étouffement ou de visuels surchargés, exit le style rococo car les couleurs employées pour camper ces quatre univers fantastiques ont un panache qui rend tout cela terriblement ludique. Le format de l’album (26 par 3 cm) nous permet de profiter de chaque détail. Le plus oppressant est encore ces quatre créatures démoniaques. Les illustrations du dessinateur les font évoluer sur des décors sobres, le dessin est efficace et va à l’essentiel. Riff Reb’s installe une atmosphère humide et collant à la peau lorsqu’on se faufile prudemment dans les bois du nord, il dresse un temple imposant au milieu de nulle part, il fait tomber la nuit sur les terres froides et hostiles de la Transylvanie, et plaque un soleil de plomb sur les huttes africaines.

(...)

Lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/04/27/quils-y-restent-lejonc-meriaux-rebs/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Qu'ils y restent

Une bande dessinée originale pour la jeunesse. Qu'ils y restent reprend les grandes peurs de l'enfance. De quoi affronter directement ses peurs, avec de beaux dessins colorés. Il y a quatre contes en tout. Ils se terminent assez rapidement, dommage, on n'a pas assez de temps pour réellement s'y plonger. Mais les dessins sont très beaux et valent le détour.
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Qu'ils y restent

Quatre créatures maléfiques règnent aux quatre coins du monde en despote absolu ; le maître du Nord est le loup, l'ogre domine l'Ouest, le sorcier le Sud et le vampire occupe l'Est. Rien n'arrête leur faim sans fin ; Chaperon, mère-grand, moutons, ... Mais un jour leur estomac crie famine face au désert qu'ils ont crée et les voilà contraint de fuir vars une autre contrée ...



Ces créatures inspirent la terreur depuis la nuit des temps et Régis Lejonc et Pascal Mériaux ont su par le biais d'un scénario jouant sur deux registre de langue, moderne et ancien, les rendre plus présents, de façon totalement poétique. Un bémol cependant : c'est court, trop court. A peine entré dans l'histoire, le livre se referme et la frustration est assez grande.



Pourtant, c'est un superbe livre, une vraie claque visuellement parlant. Tous les dessins sont sublimes, encadrés par une frise graphique car Jeff Reb's s'est inspiré d'un illustrateur russe qu'il aime : Yvan Bibline, illustrateur surdoué de contes russes à qui il rend le plus beau des hommages ..
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Qu'ils y restent

Comme ma note l'indique, j'ai un peu aimé, sans plus.

Les illustrations sont belles, c'est vrai, et les couleurs bien maîtrisées, mais je n'ai pas été plus enthousiasmée que ça par l'ensemble.

Ce n'est pas vraiment une BD, pas non plus totalement un album jeunesse. Certains l'ont défini comme un album illustré... pourquoi pas.



4 personnages des peurs enfantines connaissent le même destin : ils ont dévoré (presque) tous leurs serviteurs, et doivent partir pour trouver à se sustenter ailleurs. Et quand ils vont tous se rencontrer... La bagarre va commencer...

Mais du coup, on a 4 histoires sur la même base, et la fin qui n'est pas bien longue et qui ne permet pas vraiment à l'ensemble de décoller.



Ce livre se lit assez vite, puisqu'il y a peu de texte, donc si vous êtes tout de même intrigués, n'hésitez pas à aller y jeter un œil.
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Qu'ils y restent

Il était une fois, dans une contrée lointaine…

Au nord, le grand méchant loup qui n’a plus rien (ou plutôt plus personne) à se mettre sous la dent.

A l’ouest, un ogre, dans la même situation.

A l’est, le pire des vampires, idem.

Au sud, un sorcier gastronome, … et vous connaissez la suite.

Tiraillés par la faim, ils décident de partir chacun de leur point cardinal respectif pour rejoindre le centre du monde. Que donnera la rencontre de tous ces méchants des contes et légendes de notre enfance ?

Pour chaque personnage, on a une trame commune. Niveau forme : une frise spécifique à chaque chapitre dédié à un personnage qu’on retrouve autour de chaque page. Niveau scénario : présentation du personnage, de ses méfaits passés et de son problème.

C’est une BD à l’esthétique très soignée, inspirée des illustrations d’Ivan Bilibine, auteur des Contes russes. Niveau texte, c’est assez concis et écrit comme une fable.

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Qu'ils y restent

Superbe et magnifique illustration pour un conte sans intérêt, répétitif et simplet, qu'on risque bien ne jamais relire. Dommage, c'est un beau livre.
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Qu'ils y restent

Effectivement, quand on aime Bilibine, on est très heureux de lire cette BD.



Le principe est génial : quatre personnages mauvais de contes et de mythologies se retrouvent sans rien à manger. Dans une langue proche de celle des fables, on découvre comment ces créatures sont victimes de leur appétit. Chaque personnage évolue de la même façon, rencontrant le même problème, structurant le récit par des répétitions intrigantes et délicieuses. Comment vont-ils trouver de nouvelles proies ?

L'histoire nous parle avec une pointe d'humour et un soupçon d’effroi... On arrive alors à la fin, avec une phase sibylline, et une clef pour fermer la porte du placard à cauchemar.
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Qu'ils y restent

Magnifique BD ! Impossible d'en dire trop sans révéler l'histoire aussi je vous laisse la découvrir. Chaque page est un tableau, le texte est en rime, et la chute est parfaite et surprenante. Bravo !!
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Qu'ils y restent

Au quatre coins de la planète vivent de monstrueuses créatures. Elles terrorisent les populations autour d'elles, jusqu'à les dévorer pour se nourrir. Cependant, leur règne étant arrivé à son apogée, elles se retrouvent seules, sans plus personne à terroriser, dévorer, soudoyer, bref elles sont bien embêtées. Que ce soit le grand méchant loup, le vampire, l'ogre ou le sorcier vaudou, ces créatures partent toutes à la conquête de nouvelles terres. Que va leur réserver ce voyage? Il s'agit d'un ouvrage qui va vous faire frissonner et rire. J'ai adoré l'originalité du sujet, les illustrations et les protagonistes rencontrés. On s'immerge très facilement dans cette bande dessinée et la fin est à la hauteur de toute l'histoire ! Un ouvrage que je ne peux que vous recommander de découvrir !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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