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3.97/5 (sur 2962 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Genève , le 14/08/1974
Biographie :

Frederik Peeters est un dessinateur et scénariste suisse de bande dessinée.

En 1995, il obtient un diplôme en communication visuelle (ESAA, Genève). Il exerce ensuite le métier de bagagiste pendant trois ans avant de pouvoir se consacrer entièrement à la bande dessinée.
Cette même année, il reçoit le prix du Concours des " Nouveaux Talents " au Festival international de la BD de Sierre.

En 1997, il publie sa première bande dessinée "Fromage et Confiture" et "Brendon Bellard" aux éditions Atrabile l'année suivante.

En 2001, il réalise "Les Miettes" sur un scénario de Ibn Al Rabin aux éditions Drozophile, puis il retrouve les éditions Atrabile pour un roman graphique autobiographique qui sera très remarqué, "Pilules Bleues" qui aborde le quotidien d'une relation amoureuse avec une personne séropositive.

En 2002, L'Association édite Constellation. Cette même année, il reçoit le Prix Töpffer de la ville de Genève ainsi qu'une nomination au Festival International de la BD d'Angoulême pour "Pilules Bleues".

En 2003, il lance deux nouvelles séries: "Lupus" chez Atrabile et "Koma" chez Les Humanoïdes Associés en collaboration avec Pierre Wazem.

Après quatre nominations à Angoulême, il y reçoit un prix en 2007 pour le quatrième tome de "Lupus". Il reçoit la même distinction l'année suivante, pour "RG 1", "Riyad-sur-Seine" chez Gallimard, co-scénarisé avec Pierre Dragon.

Il publie "Pachyderme" en 2009, "Château de sable" en 2010 et la série "Aâma" de 2011 à 2014, série qui obtient le prix de la série du festival d'Angoulême 2013.

En 2016, "L'odeur des garçons affamés" obtient le Prix Landerneau et en 2017, le prix Jacarbo.

En 2018, il publie "L'homme gribouillé" à nouveau nominé pour les prix suivants : Töpffer; prix des libraires BD; Grand Prix de la Critique 2019 Angoulême et BD FNAC.
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Bibliographie de Frederik Peeters   (39)Voir plus


Entretien avec Frederik Peeters, à propos de sa bande dessinée Aâma, tome 4


Le tome 4 de Aâma a été publié il y a déjà quelques mois. Comment analysez-vous la réception de la série ?

Pour des livres comme Aâma je ne pourrai comprendre ce qui s`est réellement passé que dans quelques années. Ce que je retiendrais pour l`instant c`est qu`une partie des gens trouve la bd fantastique et novatrice et qu`une autre partie la trouve nébuleuse et incompréhensible. C`était assez prévisible. Je m`attendais à une réaction assez tranchée comme cela avait été le cas pour Lupus ou d`autres œuvres. Je préfère cela à une unanimité molle.


Avez-vous lu les avis de la presse et des lecteurs lors de la publication de chaque tome et est-ce que ces avis ont pu modifier l`histoire entre les publications du premier et du dernier tome ?

C`est important de lire les avis de la presse ou des lecteurs non pas pour retenir des leçons mais pour voir ce qui a réellement été reçu. L`avis des lecteurs me semble cependant plus proche du ressenti personnel, même si parfois des lecteurs ont des analyses très poussées, qui me permettent de réfléchir à ce que je fais.

Ces avis n`ont cependant pu d`aucune manière changé l`histoire que j`avais envie de raconter. J`ai de toute façon un fort esprit de contradiction et ai plutôt tendance à faire le contraire de ce que l`on me demande. Plus on trouve ce que je fais nébuleux, plus j`essaie de faire pire encore ! Mais, plus sérieusement, il s`agit d`un équilibre difficile : d`un côté, j`essaie de respecter les personnes qui achètent des bandes dessinées et qui y mettent de l`argent dans un contexte difficile en faisant en sorte qu`ils ne les trouvent pas nulles, mais d`un autre côté je préfère déstabiliser, faire réfléchir, faire découvrir des choses plutôt que de donner une sorte de pain un peu mou qui ne fait pas mal aux dents.


En commençant le tome 1`aviez-vous toute l`histoire déjà en tête? Saviez-vous comment cela finirait ?

Je savais dès le départ plus ou moins où je voulais aller.. C`est un peu comme lorsque vous faites un voyage en voiture : vous savez que vous allez à Angoulême ou à Marseille mais vous ne prenez pas l`autoroute, vous ne savez pas si vous allez faire des détours, dormir en route, etc. C`est exactement la même chose pour Aâma. Je savais où j`allais mais la route s`est décidée au fur et à mesure. Des événements dans le monde ou dans ma vie intime ont pu modifier le cours du récit.


On note que chaque tome de la série s`apparente à un style assez différent, de la science-fiction d`exploration à une science-fiction plus métaphysique. Vous souhaitiez explorer tous les codes de la SF avec Aâma ?

Ce n`était pas construit comme cela même si je savais que le dernier tome - dans lequel on retourne à une temporalité linéaire sans flashbacks et où le héros a fusionné avec une espèce d`entité qui démultiplie ses perceptions - serait totalement hallucinatoire. On n`a plus accès au recul de la pensée, le train s`accélère.


On passe de l`utilisation, très littéraire, du flashback dans les premiers tomes à une narration beaucoup plus visuelle.

Le flashback est un procédé très littéraire, très classique mais qui n`est pas tellement utilisé en BD. Dans Aâma, il s`agit même d`un flashback dans le flashback ! La fin de la bd est purement visuelle en effet. Ce mouvement général était là dès le départ. Pour moi c`est de cela que parle le livre : le moment où l`humanité va se sortir de la culture du langage pour entrer dans la culture de la pure communication d`informations, même pas forcément d`images. C`est le chemin du personnage principal qui est ancré dans une culture antique, complètement anachronique pour son époque, et qui va en quelque sorte quitter l`intellect pour devenir une pure sensation. Cette progression était volontaire.


D`où vient votre intérêt pour la science-fiction ?

Je n`ai pas eu une culture SF spécialement fournie à l`adolescence. J`ai plutôt une culture pop, très axée sur la BD et le cinéma. En fait, d`un point de vue cinématographique, mon rapport à la SF est commun à tous les gens de ma génération. J`ai vu Alien ou Blade Runner par exemple. Ce sont des films que j`adorais gamin et continuent de m`accrocher aujourd`hui, à la différence de Star Wars que j`avais adoré mais que je ne peux regarder aujourd`hui sans rire.
Mon rapport plus particulier à la SF vient sans doute du travail de Moebius dans les années 1970, une forme d`écriture automatique, une improvisation visuelle. Évidemment, le genre s`y prête puisque on peut avec la SF faire disparaître tous les codes référentiels du passé ou du présent, on peut tout envoyer balader Pour moi la science-fiction est une sorte de poésie contemporaine, en tout cas celle que moi je pratique.


Un auteur peut certes faire disparaître les codes référentiels du passé ou du présent dans des œuvres de science-fiction mais celles-ci sont souvent politiques, font échos à des préoccupations contemporaines de l`auteur ou de la société. Dans votre cas, était-ce l`hyper technologie qui vous préoccupait ?

C`est quelque chose qui me questionne énormément. Quand je vois la dispersion de la concentration et l`externalisation de la mémoire, cela me pose beaucoup de questions. Si l`on n`emmagasine pas les choses dans son propre cerveau, que l`on ne connecte pas les informations, que l`on ne connecte pas l`Histoire et ses propres souvenirs -qui est pour moi ne manière de se former une vision du monde - alors je me demande comment on va réfléchir.

Il y a certaines choses qui me fascinent comme les queues devant les magasins de téléphonie. Il y a quelque chose, de l`ordre du mystique et du manque d`esprit critique, qui me laisse perplexe.
Le monde autour de moi me fascine, m`enthousiasme et m`angoisse terriblement. Cette technologie est-elle l`instrument de notre perte ou de notre salut ? Je n`ai pas la réponse à cette question mais je trouve qu`il est intéressant qu`on se la pose.


De fait, la réponse que vous apportez dans Aâma est assez ambiguëe…

Il n`y a pas de réponse dans la BD parce que je n`en ai pas moi-même mais j`ai voulu mettre le personnage principal face à ces questionnements. Lui, le dogmatique réactionnaire est totalement contre la société dans laquelle il vit, non pas par réflexion mais parce qu`il a été éduqué ainsi. Comme il conçoit un enfant en résistant à cette société, il va fabriquer un enfant incomplet, qui souffre. La seule façon de résoudre la souffrance de sa fille et de sa propre culpabilité est d`abandonner ses idéaux. Je n`ai pas de réponse mais ce nœud-là m`intéressait et je voulais voir mon personnage principal se débattre dans toutes ces questions.


Les rapports père-fille sont justement très importants dans la BD. Est-ce un thème qui était à l`origine de ce projet ?

J`avais dès le départ la vision de ce père qui disparaît comme une éclaboussure à l`intérieur de sa propre fille. Il y avait là quelque chose de l`ordre de la métaphore de ce qu`est faire un enfant, c`est à dire prolonger sa propre vie parce que l`on sait que l`on va disparaître. Il y avait aussi dans cette image, quelque chose de l`ordre de l`amour fusionnel entre un père et sa fille, un rapport qui est parfois très trouble. Cette image me hantait. Je savais qu`elle ne changerait pas même si le rôle de la fille a évolué au fil des tomes et de l`intrigue et qu`il n`était pas forcément prévu au départ qu`elle prenne tant d`importance.
Je pars toujours de quasi-visions, d`images fortes qui se retrouvent ensuite presque telles quelles dans mes BD.


Êtes-vous soulagé aujourd`hui que l`intégralité de la série a été publiée ?

J`ai été soulagé au moment où je l`ai finie car j`étais épuisé. Maintenant je suis passé à autre chose. J`ai passé un an sur chaque tome pour au total près de quatre ans de travail. C`est le dernier tome, avec ses dessins plus complexes, qui m`a demandé le plus de travail.


Souhaiteriez-vous retourner dans cet univers ?

Dans cet univers là en particulier, je ne pense pas, mais retourner dans la science-fiction me plairait bien. J`ai arrêté de lire de la SF pendant quatre ans pendant l`écriture de Aâma pour ne pas être trop influencé, ou justement pour que les références viennent de partout sauf de la SF.
J`y suis revenu récemment, j`ai relu quelques grands classiques des années 1960-1970 et cela me transporte à nouveau, cela me rouvre des portes. Il n`est donc pas totalement exclu que j`y revienne.


Êtes-vous un grand lecteur de BD ?

J`en lis moins qu`un grand amateur de BD mais probablement plus que la moyenne des auteurs de BD ! J`aime bien « m`énerver » contre des mecs de 25 ans qui sont plus doués que moi. J`aime savoir que je travaille dans un art qui vit. J`ai récemment découvert Jérémie Moreau par exemple dont le Max Winson est l`une des choses les plus intéressantes que j`ai lues ces derniers temps.


Que pensez-vous de la génération actuelle d`auteurs de BD ?

C`est une génération qui a tout mis à plat et à égalité. Pour moi comme pour les autres auteurs de cette génération, il n`y a aucune séparation entre Akira et Tintin, c`est la même chose. Il y a ce qui me plaît et ce qui ne me plaît pas mais c`est le seul et unique critère. On a une culture mondialisée, à la fois pop et tournée vers les grands anciens. Beaucoup d`auteurs et dessinateurs de cette génération ont un intérêt pour la peinture et les dessinateurs du XIXème.


Pouvez-vous nous dire quelques mots de vos prochaines publications ?

Il faut aller sur ma page Tumblr pour avoir un aperçu de ma prochaine publication. Ce sera un western écrit par Loo-hui Phang. Ce sera un one shot. Il s`agira d`une relecture très particulière du genre. Je n`ai pas écrit le scénario mais je le revendique totalement. C`est une vision d`un genre, en l`occurrence le western, qui est tout à fait ma façon de faire. Il y a quelque chose d`irrévérencieux, de politiquement incorrect et qui parlera en même totalement du monde dans lequel on vit.
Il est prévu pour début 2016.



Frederik Peeters et ses lectures


Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?

Jusqu`à treize ou quatorze ans, j`étais monomaniaque de Tintin. Je ne lisais que ça. Je les ai tous lus des dizaines de fois, les connaissais par cœur. Je recopiais même les pages. Après il y a eu une cassure à l`adolescence après la découverte de Moebius, période 1970, ou d`ouvrages comme Nestor Burma, Tome : Brouillard au pont de Tolbiac de Tardi qui m`ont fait découvrir qu`il n`y a pas que Tintin et que l`on peut « mal dessiner ».

Je fréquentais également un magasin d`importations japonaises et américaines. J`ai découvert Akira à 15 ans, Chris Ware à 18. Ce sont des chocs successifs. Il n`y a pas un livre pour lequel je me suis dit « ça j`aurais aimé le faire » ou « je vais écrire pour atteindre ça ».


Quel est l`auteur qui vous a donné envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?

Quand je lis certains livres grandioses comme Le comte de Monte-Cristo d`Alexandre Dumas ou les Chroniques martiennes de Ray Bradbury et certains dessins de Sempé, je me dis que je serais incapable de faire ce qu`ils ont fait mais cela ne me donne jamais l`envie d`arrêter décrire. On ne peut pas tout faire.

De manière générale, je n`ai pas de « crises de création ». Il y a peu de périodes où j`arrête d`écrire. Je dessine dans une sorte de flux. Restera ce qui restera, sera bon ce qui sera bon, mauvais ce qui sera mauvais. L`important c`est de faire des choses.


Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

Je relis assez peu. Ce que j`ai le plus relu, loin devant tout le reste c`est Tintin et plus particulièrement, le diptyque Objectif Lune et On a marché sur la Lune , Tintin au Tibet ou Les 7 boules de cristal. Je peux les relire encore aujourd`hui seul ou avec ma fille qui les sort de temps en temps. Je continue à les trouver génialissimes. Star Wars on adore ça quand on a 12 ans puis on passe à autre chose, on voit que cela a été fait à la truelle, qu`il y a des trous partout. Les bons Tintin sont inattaquables.


Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

Il y en a plein ! Les Frères Karamazovde Dostoïevski, A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Dune de Frank Herbert ou encore Le Cycle de Fondation d’ Isaac Asimov. Ce qui me pose problème pour les lire, c`est que je sais que j`aurai besoin d`un tunnel de six mois pour en venir à bout. Cela demande un investissement de temps qu`il est difficile d`avoir.
En Bd, ce qui me fait honte ce n`est pas de ne pas avoir lu certains ouvrages, c`est de ne pas avoir envie de les lire.


Quelle est la perle que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

J`essaie toujours de parler des frères Gilbert Hernandez et Jaime Hernandez. Ils sont méconnus en France parce qu`ils ont souvent mal été édités mais je trouve que Jaime est l`un des plus fantastiques dessinateurs en ligne claire que je connaisse. Les dessinateurs qui savent vraiment dessiner les femmes sont rares. Il est l`un des rares à savoir le faire, à dessiner des femmes crédibles, charmantes, belles, casse-couilles, adorables, vilaines, etc. J`aurais aimé avoir le culot de faire à 21 ans des BD comme la série des Love and Rockets et les continuer à 61 ans.
Gilbert qui a la réputation de dessiner un peu moins bien a le sens de la narration extraordinaire notamment dans Julio chez Atrabile. Il réussit à condenser une saga familiale de plusieurs générations sur 100 pages avec un sens de l`économie dans le découpage et des raccourcis impressionnants.


Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?

Les Sept Pilliers de la sagesse de Lawrence d`Arabie. Il y a certes des fulgurances, des morceaux de littératures dont je me souviendrai toute ma vie et des choses éclairantes sur ce qu`il se passe aujourd`hui au Moyen-Orient mais sur les mille pages, il y en a bien 500 où l`on s`embête.

Certains livres résistent mieux au temps que d`autres.


Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?

Les journalistes me demandent souvent où j`en suis, ce que je vais faire, « quand allez-vous terminer ? ». Je réponds alors systématiquement « comme disait Lao Tseu, balaie devant tes pieds».


Et en ce moment que lisez-vous ?

J`avais il y a quelques temps réalisé une couverture de l`édition Folio Sf des Chroniques Martiennes. Je ne sais pas encore s`ils vont la garder mais ils m`ont également proposé de faire la couverture de L`homme qui rétrécit de Richard Matheson que je suis donc en train de lire en ce moment. J`avais quelques a priori mais je trouve le roman super. Matheson développe de façon assez intéressante son idée de départ. Cela mériterait d`être adapté en BD d`ailleurs.


Découvrez Aâma, tome 4 : Tu seras merveilleuse, ma fille" de Frederik Peeters aux éditions Gallimard :


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Ptit Cab Saint-Elme ( Tome 5 - Les Thermopyles )


Citations et extraits (151) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi tu m'aimes?
- Parce que quand tu traverses un passage piéton, tu sembles faire l'amour à la rue entière... et parce que tu sens le croissant chaud en te réveillant le matin...(...) parce que je me sens bien avec toi... parce que tu me fais rire... et que tu me respectes et que tu me fais pas chier aussi...parce que tu me stimules... que tu as de l'esprit...que tu es honnête... que j'aime tes yeux, ton cul, toucher le bas de ton visage et ta nuque, ton ventre, tes mains rêches, l'inclination de tes sourcils... parce que tu es la seule personne avec laquelle je ne joue pas un jeu... parce que tu es cochonne et impudique... forte et fragile... que tu te poses les bonnes questions... que tu me fais rêver à un monde idéal... que tu me donnes l'impression d'être quelqu'un de bien...et parce que contrairement à ce que tu crois, de toutes les les personnes que je connais, tu es la plus douée pour la vie...
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Je ne sais pourquoi j'ai toujours été méfiant envers les médecins...j'ai bien dû en fréquenter un ou deux qui étaient flemmards ou antipathiques, mais ça n'explique rien. Je crois que c'est une histoire de pouvoir... les gens se mettent souvent en position d'attente et d'espoir par rapport aux médecins...ceux-ci jouissent d'une aura particulière..probablement parce que l'on place sous leur responsabilité une partie de notre vie, et qu'ils ont l'avantage de nous voir sous un angle auquel nous n'avons nous-mêmes pas accès... Certains se drapent facilement dans une sorte d'arrogance détachée, d'autres se cachent derrière un excès de sollicitude qui confine à l'hypocrisie...
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- ça c'est quoi ça ?...
- Des escargots...
- ... et y sont morts les escargots ?...
- Noon ! .. Ils ne sont pas morts !...ils sont lents...
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Il faut parfois se perdre avant de trouver quoi que ce soit...
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Le désir et le sentiment sont irréductibles. On vit de ça. On est né pour ça. (… ) Que vous le vouliez ou non, on forniquera jusqu'à la fin des temps parce qu'on aime tellement ça... Rien n'est plus beau que l'odeur des garçons affamés.
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J'imagine assez bien un trentenaire un peu pédant, trois cheveux gris et lunettes teintées bleu-vert, gratter sa barbe de trois jours en disant : "oh...tu sais, à la longue, New-York c'est comme un village..." Eh bien imagine Genève !
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Moi, j'aurais adoré ce mensonge. J'aurais aimé croire à quelque chose d'impossible, qu'on me persuade que je pouvais retrouver ce que j'avais perdu.
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Consommation sans limite, voyage sans limite, connection sans limite, destruction sans limite... le monde craque par absence de limite.
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-C'est très beau.
-ce qui est extraordinaire n'est pas ce que nous voyons mais ce que nous lisons. Ces dégradés de rouge et de violet proviennent d'oxyde de fer, de manganèse et d'aluminium. Les tons blancs indiquent la présence de gypse.
-Mh. Et donc?
-Cette terre est riche. Nous la prendrons, nous la forerons, et nous extirperons de ses entrailles les trésors qu'elle renferme.
-Et le remarquable paysage sera dévasté. beau programme...
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Vous êtes condamnés!... à la capote à perpétuité!...
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