Le regard porté par Renoir sur la nature humaine est tout aussi dépourvu de complaisance dans "Journal d'une femme de chambre" que l'était celui de plusieurs de ses films des années trente.
Le spectacle de la vie tourne au grotesque, c'est ainsi que Renoir choisit de le peindre, lui qui depuis longtemps dissimule sous des allures bonhommes le peu de considération que lui inspirent les comportements de l'espèce humaine.