Pascal Pacaly

La preuve toujours avec Joseph dont il se rappelle "qu'il était un simple mineur, mais il aurait pu finir gouverneur ( maître mineur). Sauf qu'il y a eu la grève en 1948 ,et il y a pris part. Leurs mantra aux mineurs, c'était tu votes communiste!.Une philosophie de gauche :la mine leur appartenait, c était leur patrie, il fallait défendre leur outil de travail. Du coup, après la grève, il a été déclassé et est devenu surveillant au lavoir ou au triage par exemple, à Couriot. Mais l'époque, on le sait, était à la Solidarité :"quand il y avait des grèves,mon père nou disait d'aller à la charcuterie rue Frappa,chez Didier. Il nous faisait toujours crédit, toujours "

Si le puits est fermé depuis 40 ans, il n'en reste pas moins les souvenirs, toujours aussi présents.Et quoi de mieux qu'un musée pourl es entretenir?situé à l'intérieur de l'école élémentaire du centre, sa création ne vit pas le jour de suite, la faute tout d'abord, à des mineurs un peu réfractaires "disons que pour nous, un musée, c'était reconnaître que la mine était définitivement morte, qu'elle n'existait plus. Et on ne voulait pas que la mine n'existe plus..."
Un peu comme avec la mort et la peur d'en parler de peur qu'elle n'arrive.

Pour en revenir à la grève,il fallait laisser les fours allumés car ils s eteignaient c'était par la suite beaucoup trop long à rallumer. Il allait donc au boulot et forcément, ben oui, il était vu comme" un jaune"-dont le nom vient de la couleur des vêtements bons marché, réalisés à partir de souffre, et destinés aux journaliers venus remplacer les mineurs en grève-c'est à dire un traître pour les autres mineurs grévistes, ce qui inquiétait ma mère d'ailleurs. Car je dois rajouter que, du coup, mon père partait à la mine avec un revolver dans la poche,c'est dire!"

Etre rock, ce n'est pas passer à la télé. Etre rock, c'est être libre.
Se prendre en main quand tant se laissent aller, quand tant veulent
la vie rêvée sur un plateau doré.

BB Brunes sur scène, emblème d'une jeunesse,
d'un renouveau rock qui n'aurait plus rien à envier à la perfide Albion.
Qui n'aurait plus aucun complexe.
Le groupe, c'est d'abord des rêves plein la tête. Adrien, Félix et
Karim sont branchés sur MTV 2. Les clips, c'est d'abord des
groupes qui explosent. Des légendes sur croyances. Adrien qui
percute sur Rancid, The Distillers, Jimi Hendrix : avant et après
en somme, et se dire pourquoi pas moi ? Surtout que la musique,
merde, le mec connaît son rayon. Piano et guitare à dix piges.
L’école ? Disons que l'école, les cours, y'en a pour qui, oui, d'autres,
eh bien, d'autres, allez passons…

Play Boy, c’est un titre qui se veut aventureux. Une référence au célèbre magazine un temps si sulfureux ? Oui et non. La vie elle-même n’est-elle pas une aventure, un long combat pour une existence dont le but est plutôt incertain ? Mais si la vie est difficile, elle est surtout courte, et donc précieuse, et donc belle. Et c’est justement pour laisser une trace de leur passage que certains ne veulent périr sans avoir crié témoignage.

Il y a des guerres, des enfers, des famines, des violences. Le monde est triste, négatif. L’homme est dualité : bon et mauvais. La nature est brute, et s’exécute. Mais il y a aussi de la lumière sur les ombres du temps. Une lumière qui éclaire notre passage, et qui parfois l’éclabousse. Les hommes sont des messagers intemporels. Parce qu’il faut bien croire en quelque chose, parce qu’il faut bien rêver que tout cela ne soit pas vain...

L’Art, donc, nous y voilà. L’art comme un goût tout à chacun : moderne, ancien, old school, futuriste. Oui, c’est bien pour laisser une empreinte que nous peignons, écrivons, photographions, bref, que nous illustrons les détails de l’illusion finale : la vie.

Livre illustré par la fine fleur de la création contemporaine de France, des USA, du Mexique, du Japon... des artistes du monde entier dans un livre unique !
Charlélie Couture, Robert Waldo Brunelle Jr, Jérémy Magnin, Abraham Orozco, Mike Rimbaud, Carlos Olmo, Éric Fleury, François Maigret, Virginie Bathory, Niko Kko, Toto Pissaco, Stéphane Zoz, Laurent Fièvre, Wendy Develotte, Mikaël Petit, Elliot Feldman, Alexandre Miralles, Éric Viou, Jean-Louis Orozco Medina, Fofy, Ludovic Fevin, Jym Factory, Toshiya Trash Tsudura, Senyphine, Bianca Olson, Emmanuel Grange, Bulbe Bulbe, Romain Lubière, Robert David Elwood, Peter Skull, Richard J Frost, Lou Rusconi, JR Williams, Dadu Phoenix, Patrice Woolley, Sylvain Tentaculesque, Ludovic Sallé, Régis Gonzalez, Alexis Chomel

(interview de Seb le Bison musicien et producteur)
Je crois que la percée de réseaux communautaires du style MySpace et maintenant Facebook, ont fait du mal à tous ceux qui étaient dans la production physique. Tout d'un coup, tout le monde pouvait communiquer sur ses productions, ce qui a rendu difficile le tri entre ce qui était réel (un vrai groupe qui se bouge pour exister, un vrai label qui essaie de sortir des disques...) et ce qui pouvait être furtif voire virtuel.

La plupart des portraits s’articulent autour d’un match dit « légendaire », ou « mythique », bref qui reste dans les mémoires, c’est une accroche autant utile qu’agréable. Et c’est justement parce que cela reste dans la mémoire collective qu’il est bon d’en parler : car ses matches sont l’essence-même du football : des retournements de situation, du suspens, des larmes, des hymnes, des frissons, et bien sûr des joueurs de génie.

La solitude est un point commun à beaucoup d’entre nous….

Quand tu es amoureux de l’art, quand tu sais ce que cela représente du point de vue humain : le message, l’éternité, le témoignage…