Nous sommes menacés par ce que j’appelle le « syndrome de la planète des singes ». Outre les menaces actuelles que ces nouveautés font peser sur nos libertés individuelles, forte est la tentation de glisser dans la facilité et le confort, une servitude volontaire et délétère qui anéantit tout ce qui a fait l’aventure de la lignée humaine depuis 2 millions d’années : relations sociales, cultures, activités physique et sexuelle, mobilité…
Pourtant, entre une humanité esclave des technologies et une humanité post-humaine remodelée par les technologies, il doit être possible d’imaginer une humanité augmentée, à la faveur d’une nouvelle coévolution entre les humains, la nature et les machines.