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EAN : 9782081493681
312 pages
Flammarion (13/11/2019)
3.49/5   62 notes
Résumé :
Notre espèce Homo sapiens saura-t-elle s’adapter aux conséquences fulgurantes de son succès depuis 40 000 ans et à son amplification sans précédent depuis un demi-siècle ?
Il n’y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre et échangeaient des techniques et des gènes. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d’Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu’en Australie et aux Améri... >Voir plus
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Nous sommes tous nés en Afrique, la terre est peuplée d'une seule race, avec espèces diverses, comme Néanderthal, Denisoviens, Flores, qui ont disparu, nous le savons tous, pour laisser la place à la seule espèce contemporaine, les Sapiens, nous.

Une seule race, une seule espèce.

Pascal Picq nous avait, dans « Premiers hommes » décrit comment au cours des millénaires, les singes, puis les grands singes, puis les australopithèques avaient peuplé l ‘Afrique.
Les premiers hommes, ou différents « homo » dorment non plus dans les arbres, mais dans des entrées de caverne bien protégées, ils cuisent la viande ,se chauffent et s'éclairent. Et sans doute ils entourent leurs morts de rites funéraires.

Le genre « homo » est né, toujours au long de millénaires, puis apparaît l'Homo Erectus ( non, ce n'est pas ce que croyez) simplement, il a appris…. à devenir prédateur au lieu de se faire manger. Il court, et chasse en épuisant les animaux même énormes, devenant des proies éreintées et stressées, et là, paf, coup fatal.
Avec un biface.

Se basant sur des hypothèses et sur les quelques fossiles dont ceux appelés « acheuléens », car trouvés dans le quartier Saint Acheul à Amiens, mais originaires toujours d'Afrique, le livre « Sapiens face à Sapiens » de Pascal Picq, paléoanthropologue n'est pas vraiment un livre de vulgarisation, aussi j'ai essayé de ne parler que de ce que je comprenais, c'est à dire peu.
Les Néandertaliens se sont répandus depuis l'Europe jusqu'en Sibérie , ont rencontré les Denisoviens, et les Sapiens, il y a eu des amours licites ou probablement illicites, on ne saura jamais qui a commencé mais on sait que nos pathologies actuelles, comme le diabète, maladie de Crohn, obésité ou encore pire pathologies cérébrales comme la schizophrénie … sont un héritage des Néanderthaliens.


Pourquoi n'y a t il plus dans le monde que les Sapiens ?

C'est que nos ancêtres ont été des aventuriers, visitant par delà les mers et les horizons, car « Sapiens marche, navigue et envahit, non sans marquer ses conquêtes en laissant des traces sur les parois des grottes et des falaises » ; notamment des mains , ce qui signifie, ceci est à moi .
Ce sont des conquérants, ces Sapiens, c'est à dire nous, et ils se reproduisent en se métissant, alors que les Néandertaliens appauvrissent leur espèce par la consanguinité.

Notre espèce Homo sapiens, à partir de 43 000 ans, s'impose sur les terres des Néanderthaliens. Ce sont des chasseurs-collecteurs munis d'armes de jet.

Puis, seconde migration, celle qui voit arriver les premiers peuples d'agriculteurs, depuis le Proche-Orient, autrement dit l'âge néolithique, avec la céramique comme nouvelle économie et la sédentarisation.
Le vrai inconvénient de cette révolution, est la domestication des canards et des porcs par les agriculteurs chinois. Les virus de la grippe, d'abord aviaire, se sont adaptés aux cochons puis aux humains. Ces deux souches de la grippe-aviaire et porcine- continuent d'être dévastatrices, comme la grippe de 1918 (le livre a été écrit en 2018)

Enfin, troisième migration, celle des cavaliers qui annoncent l'âge de bronze, venus des steppes et des plaines d'Europe orientale avec le cheval et l'élevage. Malheureusement, la domestication des boeufs et des chevaux entraine l'apparition de la peste, aggravée par l'entrée des chats dans les maisons.

Il y a 10 000 ans, l'humanité invente les divinités et les humanisent, de la même manière qu'elle instaure la domination sur la nature, sur les animaux et de l'homme sur la femme, si l'on peut s'exprimer ainsi. Aux différentes invasions, massacres, sacrifices humains,( qui ont continué à se perpétrer dans les arènes romaines et dans les autodafés de l'inquisition,) les migrations et guerres entre les Sapiens ont été constantes. S'y ajoutent les glaciations, les tsunamis, les éruptions volcaniques. Pourtant nous sommes actuellement dans une longue période interglaciaire peu marquée par les catastrophes naturelles ( en proportion avec avant)

Qu'est ce que l'homme, demande Pascal Picq ? Langage, voyages, arts, empathie, écriture, pour terminer sur une note positive.
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Lire de la paléoanthropologie me réconcilie avec l'univers. Cela me resitue dans une histoire, celle de mon espèce. Je ne suis d'ailleurs que le produit de cette espèce. Alors, il est possible de relativiser ce qui m'arrive, positif comme négatif. Savoir qu'il y a 200 000 ans, des Homo Sapiens se baladaient déjà sur la terre me rassure. Bien sûr leur culture était différente de la mienne, mais ils avaient déjà une connaissance, une conscience d'eux-mêmes, une représentation du monde et du cosmos. Ces gens, ont certainement ressenti ce que je ressens actuellement face à ma condition d'humain. Encore plus proche de nous, au néolithique, avec la naissance des empires, les guerres, les rivalités, le travail, la civilisation… Bien que les conditions de vie se soient largement améliorées pour une bonne partie, mais une partie seulement, de l'humanité, j'ai le sentiment que rien n'a vraiment changé. Nos excès, nos déviances, nos manquements éthiques sont toujours là, amplifiés par la technologie. Et puis, si l'on considère bien les choses d'un point de vue anthropologique, notre XXIe siècle bien commencé s'inscrit dans la droite ligne des millénaires qui nous ont précédés. Il y a toujours des chasseurs cueilleurs, relégués aux confins de l'écoumène, mais enfin, ils sont toujours là, même acculturés. Notre réchauffement climatique, bien que fortement amplifié par nos activités, s'inscrit dans une époque interglaciaire, celle qui a favorisé notre expansion. Les progrès techniques se poursuivent d'une manière démentielle, notre environnement ne cesse d'être malmené par nos activités, la biodiversité se poursuit, depuis l'extinction de la mégafaune par nos ancêtres...
Alors, le livre de Pascal Picq vient brasser un peu toutes ces notions. C'est un peu brouillon et parfois mal présenté. Et c'est même parfois assez compliqué et on s'y perd un peu. Mais il nous fait revivre notre histoire, nous, représentants de la lignée humaine. J'aime assez ses digressions, ses points de vue, montrant qu'il se démarque parfois du consensus avec ses collègues. Mais j'aime encore plus son regard distancié sur l'Homme et notre société actuelle, sa méfiance vis à vis de nos progrès. Il finit son livre en parlant du transhumanisme. Maintenant notre destinée, s'affranchit de plus en plus de la nature. Quel avenir choisirons-nous  pour nos descendants ?
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Nous avons tous en commun le rêve de connaître nos origines. Comment la vie a-t-elle évoluée à partir d'une bactérie primitive jusqu'à l'homme ? Cette préoccupation est très ancienne (Aristote) mais elle ne devient une science qu'à partir du XIXe siècle avec les travaux de Jean-Baptiste de Lamarck, et de Charles Darwin, précédés de peu par la découverte en 1856 du premier homme fossile, l'homme de Néandertal. L'un des premiers livres que j'ai lus sur ce sujet est « L'origine de l'Homme » de Mikhail Neskourk, un savant russe « académique » qui n'hésitait pas à citer Lénine pour étayer ses propos. Depuis ce livre publié en 1958, les connaissances dans ce domaine ont fait des progrès fulgurants. À l'époque il était impensable de prétendre que l'homme de Néandertal était apparu après l'Homo sapiens, comme si l'ordre d'apparition présupposait une certaine supériorité du dernier venu sur le précédent.

 Cette science qui étudie l'évolution humaine depuis les primates jusqu'à l'homme moderne est la paléoanthropologie. le terme paléoanthropologie a été créé en 1885 par le médecin et anthropologue français Paul Topinard (1830-1911). Avec Yves Coppens (le co-découvreur de Lucy), Pascal Picq est l'un des paléoanthropologues français les plus médiatisés. Il était l'un des invités de la Grande Librairie diffusée le 27 novembre 2019 sur France 5, un spécial « Sauvons la planète ». Au cours de cette émission, Pascal Picq a évoqué l'avenir de l'humanité en expliquant que la survie de celle-ci va dépendre de la capacité de l'homme à inventer les adaptations à un monde qu'il a contribué à modifier.

 Son livre : « Sapiens face à Sapiens » paru fin 2019 fait suite à son ouvrage « Premiers hommes » (2016) qui raconte comment l'homme, en interaction permanente avec la nature, a progressivement transformé la planète au cours d'une « coévolution » avec son environnement. Ce deuxième opus revisite l'histoire de nos origines à la lumière des dernières découvertes notamment en matière d'analyse génétique. Il s'interroge sur le devenir de l'humanité aujourd'hui confrontée aux conséquences de trois grands bouleversements : le développement du smartphone, l'urbanisation de la majorité de l'humanité et enfin l'émergence de l'intelligence artificielle basée sur l'exploitation d'une matière première croissant de façon exponentielle, les données.

 Il insiste sur la plasticité de l'homme capable de s'adapter biologiquement et culturellement à des conditions de vie très différentes. Mais si ses actions et la pensée de l'homme transforment le monde, celui-ci doit se montrer capable de mesurer les conséquences néfastes de ses interventions sous peine d'être le responsable de sa propre disparition.

Pascal Picq souligne le fait que les études comparées en éthologie montrent que les sociétés pratiquant « la solidarité, la coopération et l'altruisme s'adaptent mieux et résistent mieux aux périodes de crise ».

 Cet ouvrage m'a permis de mettre à jour mes quelques connaissances sur l'origine de l'homme et son évolution. On sait désormais que Sapiens n'est pas la seule espèce humaine et qu'elle a été en concurrence avec d'autres lignées : Neandertal, Denisova, Florès, Luzon, Naledi. Contrairement à ce que l'on a longtemps pensé, les hommes de Neandertal n'étaient pas des hommes arriérés inférieurs au Sapiens. le volume de leur cerveau (1500-1700 cm3) était considérablement plus important que celui de l'homme actuel (1340 cm3). Des croisements ont eu lieu avec Sapiens, ce qui explique que l'on retrouve aujourd'hui des gênes de Neandertal dans l'homme moderne. Ces deux lignées ont un ancêtre commun, mais il n'est pas identifié à ce jour. Depuis 2018 on a la preuve que les Sapiens ont des origines africaines (500 000 ans) et qu'il n'y a pas trace de la présence de Neandertal en Afrique.

 Concernant la colonisation des deux Amériques, l'auteur défend l'hypothèse que le détroit de Béring n'est pas le seul passage et que la navigation à partir de l'Europe ou de l'Australie dès 50 000 ans a. v. — J. C. est tout à fait plausible.

 La dernière partie du livre « L'axialisation du monde » évoque des concepts plus spéculatifs et donc plus ardus à comprendre, mais reste intéressante.

 En conclusion, Pascal Picq considère que l'évolution de l'humanité ne doit pas être regardée comme une marche linéaire vers un progrès absolu, mais comme le résultat d'une coévolution de l'homme avec son environnement. Les choix des modes de développement économique des pays riches commencent à se traduire par des déséquilibres visibles. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, Sapiens est menacé par sa propre évolution, victime de son succès : la fertilité masculine s'est effondrée depuis 60 ans, car les spermatozoïdes sont très sensibles aux facteurs environnementaux. le développement du numérique a des effets délétères sur les libertés individuelles et a des impacts sur les relations sociales, l'activité physique, la créativité, la mémorisation… Une partie de l'humanité s'isole dans son confort et cesse d'être active intellectuellement et physiquement. Cette déliquescence se manifeste au détriment des catégories sociales situées au plus près des moyens de production (les travailleurs pauvres). Ceci explique la raison pour laquelle aujourd'hui les inégalités s'accentuent. Notre modèle économique est remis en question.

« Aujourd'hui, un grand débat occupe le monde économique et social, et il divise celles et ceux qui prétendent qu'il faut continuer comme avant - la preuve, quel succès ! - et celles et ceux qui plaident pour un changement de paradigme et, par-delà, pour dépasser les oppositions idéologiques du XXe siècle. » (page 309)

 Sapiens est face à lui-même et seul responsable de son avenir.

 Un ouvrage qui fait le point des connaissances sur ce que l'on sait aujourd'hui concernant les origines de l'homme et qui aborde sans tabous les perspectives d'évolution avec une vision humaniste.

 Un regret cependant, la mauvaise qualité de l'impression des cartes qui rend leur lecture assez pénible.

Bibliographie :

- « Sapiens face à Sapiens, la splendide et tragique histoire de l'humanité », Pascal Picq, Flammarion (2019), 309 pages.

- « Premiers hommes », Pascal Picq, Flammarion, collection Champs histoire (2018), 339 pages.

Vocabulaire : (définitions données d'après Wikipédia)

Altricialité : Ce terme définit le degré et la vitesse de maturation d'un cerveau animal au cours de son développement. L'être humain est caractérisé par une altricialité primaire puisque le nouveau-né n'est pas immédiatement compétent et a besoin de son entourage, son cerveau n'atteignant que 25 % de sa taille adulte, mais aussi par une altricialité secondaire, c'est-à-dire que la croissance du cerveau s'effectue essentiellement après la naissance.

Coévolution : En biologie, la coévolution décrit les transformations qui se produisent au cours de l'évolution entre deux espèces (coévolution par paire) ou plus de deux espèces (coévolution diffuse) à la suite de leurs influences réciproques.

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Curieux livre !
La quatrième de couverture annonce (je fais court) : « Notre espèce saura-t-elle s'adapter aux conséquences fulgurantes de son succès… ? Notre incroyable capacité d'acclimatation pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué, menacé… ? » C'est donc à des sujets d'une actualité brûlante que le livre semblait convier le lecteur. Je me suis donc dit que le regard d'un des grands paléoanthropologues de notre temps ne pouvait que m'aider à y voir un peu plus clair au moment où le GIEC vient de publier son dernier rapport. Quelles chances avons-nous de trouver les bonnes solutions aux problèmes planétaires qui nous sont posés.

Las.

Le livre est touffu et confus à souhait. La narration frôle l'indigeste. On perd le fil sans arrêt et surtout, elle ne répond pas au projet proposé.

Au fil des pages, j'ai eu l'impression qu'en fait M. Picq réglait ses comptes. Avec : la civilisation occidentale au premier chef, le capitalisme bien-sûr, l'auteur de Sapiens, Yuval Noah Harari, – à qui il fait référence implicite à de nombreuses reprises – sans doute pour avoir osé parler de révolution symbolique pendant la préhistoire --, au XIXe siècle qui portait la notion de progrès hors nature, à Rousseau, bien sûr – ce en quoi il est difficile de lui donner tort --, et à de nombreux sujets qui sont pour l'auteur des griefs récurrents.

Comble de la difficulté : un certain nombre de croquis sont insérés sans légende compréhensible et ne font l'objet d'aucune explicitation dans le texte lorsqu'ils ne contredisent pas le propos lui-même ! On se demande si le texte a été relu et si oui par qui.

Enfin la conclusion, qui est annoncée comme une sorte de couronnement du livre semble sans lien avec le corps du texte!

Je conserve néanmoins en mémoire un concept clé proposé par Picq : Homo sapiens est le résultat d'une coévolution entre biologie et milieux technico-culturels. Ce que Picq nomme : deuxième coévolution. Un phénomène unique dans l'histoire du vivant. Concept à creuser. Livre à éviter !
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Une somme de connaissances importantes et érudites sont développées dans cet ouvrage, et le béotien, même curieux, aura bien du mal à en apprécier la richesse s'il n'est pas déjà un peu (voire beaucoup) initié à ce domaine de recherche. Dommage, car une narration plus simple aurait sans doute conquis un plus grand nombre.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Il y a encore seulement 40 000 ans, plusieurs espèces humaines cohabitaient : les Sapiens (Homo sapiens), les Néandertaliens (Homo neanderthalensis), les Dénisoviens, les petits hommes de Florès et, découverts très récemment, ceux de Luzon (ou Luçon). Alors pourquoi ne connaissons-nous qu’une seule espèce aujourd’hui ? C’est une situation inouïe. En réalité, le seul problème qu’ont eu les autres espèces est lié à l’expansion de Sapiens. Comment ? Il est difficile d’invoquer un seul facteur, qu’il soit biologique ou culturel. Mais il est indéniable que les hommes modernes, notre espèce, ont inventé de nouvelles techniques, de nouvelles organisations sociales et de nouvelles représentations du monde – dont témoigne l’explosion des expressions symboliques comme l’art –, ce qui, au fil des millénaires, leur a permis de s’implanter partout dans l’Ancien Monde et dans les Nouveaux Mondes où aucune espèce n’était encore jamais allée. Depuis 30 000 ans, la Terre est exclusivement sapienne.
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Tant que nos penseurs politiques – nourris de conceptions progressistes de la philosophie et de l’histoire- n’ont pas compris « à quoi ça sert, » ils méprisent les inventions.
Le résultat en est que nos meilleurs chercheurs doivent partir ailleurs afin que leurs inventions deviennent des innovations.
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L’homme actuel ou dit moderne est une espèce de grande taille avec un corps dédié à une bipédie exclusive, avec de longues jambes et un pied court. Le bassin est en forme de cuvette, refermé vers l’avant (pubis) et vers le bas (petit bassin). Le tronc est en forme de tonneau, et un espace assez important sépare le haut du bassin des côtes flottantes (la taille). Les épaules sont larges, sur lesquelles s’articulent des bras assez longs terminés par une main courte et large. La tête est dominée par une boîte crânienne volumineuse surplombant une face haute et courte. Au niveau des dents, l’arc incisif, prolongé par les canines, est large et arrondi. Les dents dites post-canines, comme les prémolaires et les molaires, sont de taille modeste. La première molaire est plus grande que la deuxième, elle-même plus grande que la dernière. Les Sapiens actuels possèdent un squelette assez gracile, même au niveau crânio-facial, ce qui n’est pas le cas pour les Homo sapiens de la fin de la préhistoire, beaucoup plus robustes, comme les autres hommes préhistoriques.
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Toute évolution est un compromis, et plus une espèce connaît un fort accroissement démographique, plus elle modifie ses environnements ; il lui faut alors s'adapter aux conséquences.
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Après plusieurs heures de poursuite, la proie aussi stressée qu’éreintée se trouve paralysée, car elle ne peut plus évacuer la chaleur produite par des efforts violents et répétés. À bout de souffle et intoxiquée par l’accumulation de toxines, elle s’immobilise. Les animaux quadrupèdes ne peuvent en effet plus réguler leur rythme respiratoire imposé par celui des membres en même temps qu’ils ne peuvent dissiper la chaleur due aux efforts musculaires que par la bouche. Une fois l’animal paralysé de fatigue, il ne reste plus qu’à porter le coup fatal – c’est comme cela que se terminent les chasses à courre, avec une proie tétanisée dans une mare d’eau, cherchant à dissiper la chaleur accumulée dans son organisme. Nul besoin de fusil ; un coup de dague suffit.
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Vidéo de Pascal Picq
Pascal Picq vous présente son ouvrage "La marche - sauver le nomade qui est en nous" aux éditions Flammarion. Entretien avec Jean Petaux.
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