Les petits garçons peuvent être parfois forts comme petits garçons, mais ils le sont rarement autant que des adultes et jamais beaucoup plus. Or, tel est bien pourtant le cas de Benoît Brisefer. Petit, mais costaud : ne soulève-t-il pas automobiles ou camions, ne court-il pas aussi vite qu’un train, etc. ? Or, à le voir, avec son béret et son écharpe, il semblerait presque fragile. Il n’est pas plus grand que les autres, ni plus musclé, mais il est incomparablement plus fort. Autrement dit, il n’y a rien, à première vue, dans ce corps-là qui révèle ses propriétés. Cependant, tout l’intérêt du personnage réside dans cette capacité singulière à être plus fort, à courir plus vite, à bondir plus loin, etc., bref, quelque part, à être un super-héros lui aussi, à l’instar de ses cousins américains.