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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Pascal Rostain se destinait à une carrière commerciale. Il y renoncera pour rejoindre Paris Match après avoir ramené des photos de N'Djamena en pleine guerre du Tchad.
Les paparazzi, pour des raisons de commodité, travaillent généralement à deux. Mouron et Rostain, associés depuis plusieurs décennies, sont deux noms inséparables, synonymes d'exploits, d'audace et de qualité dans leur domaine : la photo volée. Au bout de dix ans passés àMatch, Mouron et Rostain ont créé leur propre agence : Sphinx. Aujourd'hui, ils ouvrent leurs archives pour en publier les photos les plus marquantes. Bruno Mouron et Pascal Rostain ont raconté leurs exploits dans un livre, Scoop, publié chez Flammarion.

Source : http://www.laffont.fr/
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Famous - Pascal Rostain et Bruno Mouron Les archives des deux plus grands paparazzi français : un album qui donne ses lettres de noblesse à la photographie « people ».

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Agnès, sa silhouette de top-modèle et ses yeux, chauds comme de l’or en fusion, Agnès, que je désire comme un idiot depuis des années, Agnès qui le sait et en sourit, Agnès, mon amie, ma confidente, ma sœur, mon rêve, le fantasme de mes nuits solitaires. Elle est mon contraire, mon yang, mon alter. Éditrice dans un groupe de presse, elle travaille parmi ceux que je nomme les « gris », ces hommes et ces femmes de l’administration, de la comptabilité, des chiffres, ces serviteurs de l’ordre et des consignes, mes ennemis héréditaires. Agnès, mère de deux petites filles, est une femme dérangeante, intelligente, spirituelle. Du poivre, auquel je suis toujours totalement accro. Mon incapacité à la séduire s’est transformée en complicité. Elle est le curseur de ma vie foutraque. Elle est ma morale (la mienne est intermittente), ma première lectrice bénévole, l’ange gardien de mes 400 coups poisseux. Avant, pendant et après chaque reportage, nous échangeons. Elle me juge, me remet sur un cap, elle me gronde, elle me console. Avec passion, par téléphone, mail ou texto, elle incarne ma conscience, elle m’indique que je suis allé trop loin (ben oui), que je finirai en enfer (ben oui).
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Je vis les meilleures années du reportage photo dans un « picture magazine », qui vend un million d’exemplaires chaque semaine. La salle des photographes est mythique, parce que Brigitte Bardot y dormait, sa jolie carcasse allongée sur trois chaises, en y attendant que Roger Vadim ait fini son boulot. Nous roulons en cabriolet, nous couchons avec les plus beaux mannequins du monde, nous dormons dans des palaces, nous flambons, nous frimons, nous claquons, nous brillons, nous dépensons sans penser. Ça me plaît bien. Essayer d’approcher les putes, les flics, les camés, les actrices, les truands, les chanteurs,les princesses, les vedettes et les travelos. « Si tu ne peux rentrer par la porte, entre par la fenêtre », disait Pierre Lazareff, fondateur du mythique France-Soir, inventeur de l’émission télévisée « Cinq colonnes à la Une » et saint patron des journalistes. Je m’applique à lui obéir.
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Chaque coup est un jeu de hasard. Un pied de nez au destin. Une improvisation radicale. Un chaos total décortiqué et dominé en quelques secondes. Tout se prépare, s’analyse, s’anticipe puis s’écroule, chahuté par des événements, des détails, des anicroches. La psychologie du gibier est insaisissable, elle s’observe mais échappe aux pronostics des chasseurs les plus avisés. En l’occurrence ce jour-là, nous aurons de la veine. Un paquet de veine. Avec le trafic des bus passant devant la cible et s’arrêtant au feu rouge, nous disposons d’une probabilité minime d’y parvenir, à peine quelques centièmes de seconde, le temps de trois photos, pas une de plus. Ce câlin présidentiel fera le tour de la planète.
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Où sont-ils les princes des paparazzi, les seigneurs, ceux qui tutoyaient les anges ? Je ne vois guère plus que des mesquins, des pignoufs pourchassant des starlettes de la téléréalité montrant un bout de nichon vulgaire, ou des joueurs de foot au QI de soles meunières. Le couple célébrités et médias est en instance de divorcer. Aux États-Unis, les mariages et les funérailles ont toujours été organisés par les studios d’Hollywood. Ils orchestrent la vie privée des stars, la mettent en musique, la scénarisent. Ils produisent des histoires, montées de toutes pièces, que le public, avec la complicité cupide des médias, consomme.
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Quand j’aperçois la première fois son dos, sa longue chevelure blonde, très bouclée, sa silhouette de sirène, j’en reste pétrifié, incapable de bouger ou de dire un mot. Aujourd’hui, quarante et un ans plus tard, quand je pense à cette rencontre, je crois devoir avouer que je ne m’en suis jamais remis. Cécile se retourne et ses grands yeux, bleus évidemment, me foudroient. Passé quelques secondes, elle sourit, découvrant des jolies dents de porcelaine. Son sourire, je m’en souviens encore car c’est le plus beau qu’il m’ait été donné de voir. Dommage qu’à l’époque je n’aie pas eu un Nikon pour le fixer.
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Ce que j’aime chez cet homme c’est cet extraordinaire regard, cette capacité de tout voir autour de lui, regarder avec enthousiasme, ne rien laisser échapper. Son métier, c’est de rester caché. Caché pour surprendre. Caché pour photographier. Dieu sait s’il en a usé et abusé durant toute sa carrière époustouflante. Il s’est promené non pas à travers le monde, mais à travers les gens. Toujours prêt à saisir les images qu’ils n’étaient pas obligatoirement prêts à donner. C’est le métier de paparazzo qui l’exige.
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Je n’ai pas de montre et n’en ai jamais eu. Je n’ai pas d’agenda et n’en voudrai jamais. La chronologie, le respect des dates et l’ordre des choses sont des contraintes dont je me suis à jamais affranchi, car je leur préfère l’émotion et le pittoresque. Attends-toi à ce que, dans ces lignes, l’histoire soit chamboulée, le générique des présidents chahuté et les événements narrés selon mon bon plaisir.
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Un des plus gros scoops de l’histoire de Match sera, comme souvent, le fruit d’un coup de bol hallucinant. Sébastien Valiela et Pierre Suu, deux photographes salariés de l’agence que Bruno et moi avons créée, sont en planque devant le domicile d’Isabelle Adjani. Ils ont copiné avec la vendeuse d’un bouclard voisin, ils la font marrer, ils lui apportent des cafés et lui racontent des histoires de cul de stars françaises et internationales, le sésame qui amuse les plus récalcitrants. La vendeuse, voulant à son tour contribuer aux bavardages, leur explique un beau jour que sa gamine fréquente la même classe qu’une certaine Mazarine, qui prétend être la fille de Mitterrand. Aussitôt, nous demandons à nos deux potes de lâcher Adjani et de s’intéresser aux sorties d’écoles. Grâce aux infos de la fille de la vendeuse, ils commencent à faire de très belles photos de Zarine, sosie de son père. L’affaire ne sera toutefois complète que lorsque nous obtiendrons l’image de la gamine avec son Zident de papa.
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Les histoires d’amour sont belles. Sur un banc, une plage, dans un parc, deux amoureux s’étreignent. Il lui offre des fleurs, lui saisit la main, la caresse. Elle relève sa mèche de cheveux, tend sa gorge, offre ses lèvres. Chez les fameux, ces commencements se cachent plus férocement encore qu’un compte en Suisse ou qu’un bouton sur la fesse gauche.
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J’étais né quand de Gaulle prit le pouvoir. Je faisais la foire chez les curés de mon pensionnat ou des ronds dans l’eau dans ma Bretagne lorsque Mai 68 secoua les pavés. En 1981, j’ai à peine vingt-cinq ans et je regarde la scène politique d’un œil amusé. Le rédac’ chef me prévient que Mitterrand se promènera sur les quais cet après-midi avec Attali et son chien Baltique. Le candidat socialiste prépare son face-à-face télévisé l’opposant à Giscard, le président en poste. Quand même, Match dispose de sacrés tuyaux. Si ce n’est Attali qui nous a prévenus, cela ne peut être que le clébard présidentiel…
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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