- Votre rêve derrière le rêve ?
- Je ne sais pas. Peut-être simplement le rêve de conserver mes rêves intacts, ne pas capituler, ne pas perdre espoir. Courir un marathon est un acte de résilience, de combat. On se bat contre la distance mais aussi et surtout contre soi-même, contre l'idée que l'on se fait de ses propres limites, contre la tentation du cynisme. Je crois qu'il y a quelque chose de magnifiquement optimiste dans le fait de courir un marathon. Je l'ai senti de manière très forte en courant New York : Il ne faut pas capituler ses rêves, il faut les vivre jusqu'au bout.