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4/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Pascale Debert est une graphiste, illustratrice et historienne passionnée par le 18e siècle et par la Lorraine insolite. Elle habite à Nancy, près de la magnifique Place Stanislas (dont nous pouvons voir un des superbes lampadaires en fond de sa photo).

Pascale Debert tient un blog, consacré principalement au 18è siècle, foisonnant de magnifiques photos prises par elle, et d'illustrations variées datant parfois du 18e siècle, illustrations et documents qu'elle a retrouvés dans les Archives historiques de Nancy et de Lorraine. Elle se passionne aussi pour les femmes peintres, célèbres ou moins célèbres.

Son blog :
www.histoiresgalantes.fr

Source : www.histoiresgalantes.fr
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les transport ou il m’entraîne si aisément a present me desolent : ils ne me vont plus, ce coquin la n’est pas contant qu’il ne m’ait donné autant de folie qu’il en a. […] Ce miserable est bien glorieux de me faire oublier moi-meme et de me faire eprouver des folies que
je ne connoissois pas.
(...)
O qu’il est bon, qu’il est aimable, ce cher ami, et qu’il rend heureuse ton Abelle !

(Orthographe d'époque)

(Mme de Graffigny découvre les voluptés de l'amour. A cinquante ans il était temps...) ;)
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Madame de Graffigny ne s’attendait pas à rencontrer un tel succès en écrivant son roman épistolaire « Lettres d’une Péruvienne », et cependant elle va devenir la femme de lettres la plus connue de la fin du XVIIIe siècle, plus de 45 éditions de son ouvrage verront le jour.
Véritable Madonna de son époque, on la reconnait dans la rue, on l’adore, on l’adule, et la "bonne Grosse" se voit comme « dame de la fête ».
Une nouvelle mode, dite « à la Zilia » soit « à la Péruvienne » envahit littéralement Paris.
On se coiffe et s’habille « à la Péruvienne » et les dames de l’aristocratie se font « portraiter » avec des plumes dans les cheveux et portant des étoles chatoyantes.
Notre bonne grosse Lorraine trouve tout de même cela assez ridicule… :
» à Devaux
Mardi matin, 18 juillet 1752
Nous nous separames a cinq heures. J’alai prendre Minette pour aller voir une poupée que le Furstemberg a fait habiller pour porter les modes a sa femme ; et puis nous revi[n]mes ici, ou elle resta jusqu’a neuf heures. Chez cette marchande nous fumes fort surprise de voir des coeffurs toutes nouvelles que l’on nome a la Zilia. C’est la plus ridicule chose du monde. Cette femme ne me connoissoit pas.
Ce vilain Furstemberg me fit connaitre et je fus fort embarassée des venerations de cette marchande. »
Lettre 1894
Correspondance de mme de Graffigny

(orthographe d'époque respectée)
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Juin 1749, Paris, rue Traversière

Emilie, enceinte de son amant François de Saint Lambert, lui écrit pour lui expliquer les préparatifs de son voyage vers Lunéville. Elle doit accoucher début septembre et le roy Stanislas l’a invitée à la cour.
Elle espère partir le 23 juin, son mari, Monsieur du Châtelet a proposé de venir à sa rencontre à quelques lieues de Troyes, accompagné de Saint Lambert.
Emilie se réjouit de revoir son amant, “mon cœur nage dans la joie, je ne fais pas un pas qui ne m’annonce mon départ, je dis adieu à tout le monde avec une joie délicieuse, …/… il faut que je me rejoigne à vous ou que je meure” (extrait de sa lettre).
Emilie espère arriver en son château de Cirey, le 27 juin.
Par la suite, la petite troupe, le grand ami Voltaire, Saint Lambert, M. du Châtelet et la divine marquise, quitteront Cirey pour Commercy, le 4 juillet puis ils regagneront ensemble Lunéville le 12 juillet 1749.

(NB : Émilie du Châtelet, femme de lettres, mathématicienne et physicienne, meut le 10 septembre 1749, peu de jours après son accouchement.)
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Toilette de Flore

Pierre Joseph Buch'oz, ancien médecin botaniste du roy Stanislas, publie en 1771, Toilette de Flore, un manuel à l'usage des élégantes.
Il y réunit toutes sortes de recettes de beauté essentiellement réalisées à base de plantes et de fleurs.
"L'ancêtre" d'Yves Rocher indique à ces dames comment conserver leurs charmes ou réparer leurs petits défauts, car la nature, écrit-il, ne répartit pas également les dons...
Cet ouvrage nous fait faire un bond prodigieux et amusant dans l'univers de l'hygiène et de la parfumerie du XVIIIe siècle !

(NB : Une superbe planche d'illustration d'époque, en couleurs, accompagne ce paragraphe.)
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