Merci à Babelio (Masse Critique) pour l'envoi de ce livre. Je l'ai terminé il y a de cela une semaine mais je continue à me documenter sur ce qui est dit dans ce livre. Comme vous pouvez vous en douter, cela ne peut aller que de soi vu mon pseudo. Je pense pouvoir faire une critique pleine et constructive d'ici demain.
Commenter  J’apprécie         00
Le 16 Juin 1970, Elsa Triolet décède laissant Louis Aragon désespérément seul, inconsolable et tourmenté par cette solitude créée.
Quand il réapparaît en société, l'écrivain a changé , les cheveux plus longs, la garde-robe moins stricte, c'est une facette de l'homme encore inconnue qui s'affiche désormais.
Ce sont ces années que Patrice Lestrohan nous narre dans un style assez enlevé, plein de digressions, et de tirets, parenthèses, tant on a l'impression que ce biographe de la période a de nombreuses choses à nous raconter et beaucoup d'autres à nous expliquer, un peu comme si il avait hâte de tout nous faire partager, de peur d'oublier de nous dire certaines choses ! C'est vivant pour ne pas dire virevoltant, cela part dans toutes les directions.
C'est donc cette période et souvent en parallèle les années qui la précédent, voire même la vie toute entière, les engagements et les choix de vie de Louis Aragon qui émergent de ce récit.
Il ne restera plus ensuite qu'à refaire un voyage dans l'oeuvre de Louis Aragon.
Merci à Babélio et aux éditions Riveneuve pour leur envoi !
Commenter  J’apprécie         230
Patrick Lestrohan nous offre son point de vue sur les dernières années de la vie d'Aragon, certainement pas les plus flamboyantes et les plus riches intellectuellement. Cependant cela nous permet d'aborder le vieil homme finissant dans toute sa complexité, notamment dans son rapport au communisme. La question de sa sexualité est traitée succinctement, le sujet est même sans intérêt. Le sujet essentiel reste le lien entre Aragon et le communisme vacillant des années 70 et 80. C'est aussi la vie d'un vieillard avec ses conséquences physiques et psychologiques. Ce ne sert pas forcément l'écrivain mais plutôt l'homme que fut dans toute sa complexité Aragon.
Commenter  J’apprécie         10