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Citation de FLAORI


Je me souvins que Marino m'avait confié un jour que lorsque Wesley rentrait de ses descentes dans les pénitenciers de haute sécurité du pays, il était livide et comme vidé de son énergie vitale.
Le poison que distillaient ces hommes et qu'il était contraint d'absorber le rendait presque physiquement malade.
S'y ajoutait cette sorte d'attachement pathologique que certains détenus lui témoignaient et qu'il devait tolérer.
Quelque uns des pires sadiques de la terre lui écrivaient régulièrement et n'oubliant pas de lui envoyer une carte de voeux pour la nouvelle année, s'enquérant de la santé de sa famille.
Qui se serait donc étonné du sombre fardeau qui semblait peser en permanence sur cet homme, ou des silences dans lesquels il s'égarait parfois ?
Il offrait à ces monstres ce que nul d'entre nous n'aurait supporté : il leur permettait de tisser un lien avec lui, en contrepartie des informations qu'ils lâchaient.
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