Patrick Bousquet

Un petit roman original et émouvant sur la shoah. Récit mené par une petite balle rouge ayant appartenu à un petit garçon juif disparu. Les chapitres sont courts mais éloquents. Pas de grandes phrases mais des mots qui restent et touchent. In très beau livre , qui mérite d'être plus connu .

C’est au cours de vacances dans les Vosges, à proximité du lac de Gérardmer que le duo lorrain Oscar et Mauricette va être confronté à une sombre histoire de meurtre dans une intrigue marquée par la neige, le mystère, la peur. Cet album ayant pour objectif de promouvoir le festival fantastique du film de Gérardmer.



Le scénario est un brin plus complexe que d’ordinaire. Essentiellement composé de poursuites, il s’enrichit toutefois de références au Chien des Baskerville et de mécanismes tels que les ellipses. L’absence des personnages récurrents ne semble manquer à personne.



Les dessins de Hector restent égaux à eux-mêmes : sympathiques, rondouillards, colorés, mais bien peu nombreux. Toute cela est trop vite lu et ne justifie pas vraiment le prix demandé. Une plus grande ambition aurait pu éventuellement séduire un public plus large. Malheureusement, tout laisse à penser que seuls les Lorrains et plus précisément les lecteurs du Républicain lorrain risquent d’être tentés.

Trouvé dans une poubelle, Scot est passé par la SPA, ‘’sorte de casse pour animaux’’, et a connu l’abandon, les pires des parcours. Cela rend les chats d’une grande intelligence et d’un désir de survie qu’un humain n’accepterait pas.

Scot découvert dans une forêt, tout petit, s’est révélé d’un amour et d’une affection qui ont rendu son dernier humain et Scot inséparables. Il est devenu la muse de son humain écrivain. Le chat est capable d’éveiller, le plus grand des bonheurs, chez l’humain, quand celui-ci est capable de capter les ondes de ce que le chat peut et veut lui donner. Cela en fait la grande supériorité intellectuelle du chat qui dépasse de loin l’humain.

Scot était devenu ‘’l’être’’ humain que son dernier maître attendait, même si son fauteuil était devenu le sien.

Scot écrivit l’histoire qui devint la leur, et qui changea la vie de son maître. Scot devint l’humain de son humain à en devenir inséparable.

Et pourtant la vie de Scot avait très mal commencé.

Pour fêter l'arrivée du TGV à Metz, Hector et Patrick Bousquet proposent une explication bien personnelle pour cet acronyme. C'est donc pour un événement local que Oscar et Mauricette reprennent le flambeau. Une bien mauvaise surprise va les surprendre et ils vont devoir, une nouvelle fois, aider des forces de police un peu mois à l'ouest que d'habitude.



Forcément, me direz-vous, puise que l'action se passe principalement (si l'on excepte la parenthèse à Las Vegas) à Metz (sa gare, unique et son hôtel de police, qui décidément ne fait pas dans les nuitées touristiques) et bien sûr dans ledit train à grande vitesse.



Le scénario est travaillé, riche, bien que simpliste. Il emprunte tout à la fois à Mission Impossible (le premier film, celui qui est regardable) et à l'actualité du terrorisme ferroviaire de la fin des années 2000.



Dommage toutefois que la bande dessinée perde autant en crédibilité. Il est bien difficile de croire à une seule planche. Le style typique reste, lui égal à lui-même et reste fidèle aux deux jeunes lorrains.

La petite balle rouge nous fait revivre la seconde guerre mondiale, surtout la partie de la Rafle, jusqu'à la fin de la guerre, le tout raconté par une petite balle rouge qui a appartenu à un petit garçon, Samuel. Mais une fois arrivé au camps de concentration, les enfants, les femmes et les personnes âgées sont séparées des hommes valides. Alors Sam laisse sa petite balle à son père, qui reverra sa femme et son fils pour la dernière fois...



La petite balle rouge va donc accompagner Josué pendant toutes ces années, et écoutera ses confidences quand celui-ci sera à bout. La petite balle nous livre en ces 96 pages un condensé de ce qu'il a pu vivre et voir, mais le tout raconté de sorte à ce que son récit soit adapté à tous, même aux plus jeunes. Personnellement, c'est un livre que je n'hésiterais pas à faire lire à mon petit frère ou à ma petite sœur.



Une petite annexe en fin de livre rappelle les grandes dates de la 2nde guerre mondiale, mais aussi à travers une carte où se trouvait les principaux camps allemand (concentration et extermination). Pour ceux qui veulent approfondir après cette lecture, l'auteur nous laisse une filmographie et une bibliographie complète.



Un petit livre touchant et très émouvant, qui n'est malheureusement plus édité. Vous pouvez le trouver d'occasion ou alors peut-être dans une des prochaines boxs de pandore. Moi, c'est grâce à la box que j'ai pu le lire ;)
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..

Un petit livre très émouvant sur les camps de concentration raconte du point de vue d'une petite balle apportée dans ce cauchemars par un petit garçon. C'est une histoire très noir, très violente. Mais c'est une histoire qui c'est vraiment passée et qu'il ne faut pas oublié. L'histoire expliquée aux enfants.

Bilan mitigé suite à cette lecture.

Le thème m'intéressait, et il recoupait une thématique proposée par le Musée de la Grande Guerre, à Meaux.

Il y a une première longue (trop) sur la cavalerie, d'une centaine de pages. Ce passage ne traite pas que des chevaux, nous avons une reconstitution des batailles, et je trouve que trop d'événementiel historique tend à nous écarter du sujet même. Mais ça a au moins eu le mérite de mettre le doigt sur ce que se retrouvera dans d'autres chapitres: l'impréparation totale de l'engagement des animaux au niveau de l'Etat.

Par la suite, les chapitres / paragraphes sont beaucoup plus courts et plus rythmés, et leur longueur varie en fonction de la place plus ou moins des animaux concernés dans le conflit.



Et on découvre des aspects méconnus de l'emploi ou de la présence de certains animaux, et surtout comment ils sont perçus par les soldats qui vivaient avec eux, de bon cœur ou malgré eux, au quotidien.



J'ai particulièrement apprécié le passage consacré aux ''animaux dans le langage quotidien et l'argot des poilus''.

Livre particulièrement documenté, de lecture facile, agréable. il m'a permis de me faire une idée très réaliste du vécu de cette terrible "boucherie", c'est vraiment le cas de le dire. Les animaux ont souffert, leurs maîtres d'infortune ont souffert de les voir agoniser ou mourir. Quand on pense que beaucoup de soldats étaient d'origine paysanne, on peut imaginer leur désarroi de voir leurs bêtes réquisitionnées puis maltraitées.

c'est dit sans pathos, même parfois , on y trouve de l'humour..l'origine du nom et du dessin de la "Vache qui rit", l'origine du titre du journal "le Canard enchaîné", l'histoire de l'ours qui accompagnait des soldats russes.! ..etc...

Livre exhaustif, documenté..

merci aux auteurs pour ces recherches.

Je recommande ce livre

Un livre qui se lit rapidement, destiné à un jeune public, qui nous raconte l’histoire de Josué qui a vécu l’enfer des camps de mise à mort nazis. Cet ouvrage réussit à nous raconter le quotidien d’un deporté, sans jamais être larmoyant ni voyeuriste. À lire et à partager sans modération.

i la couverture ne paie pas de mine, dans le sens où elle nous apporte beaucoup trop d'éléments sur l'intrigue, le contenu en lui même est innovant.



En effet, avez vous déjà rencontrer un monstre en acier, une machine donc, qui vous parle de sa vie, de ses ressentis et de ses désirs ? C'est ce qu'il se passe ici. Un vestige de la première guerre s'adresse à nous, afin de faire comprendre aux enfants, le danger qu'il représente. C'est très bien fait. Si nous, adultes, devinons assez rapidement ce qu'est le monstre, il en sera autrement d'un enfant qui ne connaît pas forcément ces faits. Il y a dans ce petit livre un désir de protection, de prévention, un message qui s'adresse à la fois aux enfants mais aussi à leurs parents.



l'auteur est habitué à écrire sur la guerre et n'a visiblement aucun mal à se mettre dans la peau du monstre. En même temps ce n'est pas compliqué au vu des pensées limitées que peut avoir un morceau d'acier. Et pourtant, j'ai souris à la fin de cette histoire. Je ne m'attendais pas à cela cependant j'en ai été heureuse. Il aurait été trop dur de finir sur une touche malheureuse. Par contre si je peux me permettre, j'ai trouvé le livre trop long. Certes il a peu de pages et les caractères sont plutôt gros, néanmoins il y a beaucoup de répétitions, et de longueurs. Est ce pour bien se faire comprendre que l'auteur à choisit ceci ? J'ai trouvé cela lourd de mon coté. Cela n'a fait que rallonger cette histoire qui aurait eu le même impact et les mêmes valeurs en étant plus courte.



Je pense que ce roman mérite d'être connu tout comme son sujet principal doit impérativement être une réalité pour les enfants. Il est facile à lire, plein d'humour et plaira sans aucun doute aux jeunes qui vont chercher ce que peut être ce monstre d'acier qui n'a pour objectif que de tuer...
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..