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4.14/5 (sur 69 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Une des « étoiles montantes parmi les nouveaux auteurs » (IDBoox), doté d’une « grande élégance d’écriture » (NouvelObs.com), Patrick Ferrer fait partie des nouveaux talents ayant émergé de l’édition numérique. Son premier roman, « Le baiser de Pandore », a été sélectionné par Amazon comme l’un des dix meilleurs ouvrages indépendants de 2015. Il a rapidement atteint le sommet des meilleures ventes et y est resté pendant six mois, avec aujourd’hui plus de 9000 exemplaires vendus. Ce premier roman paraîtra en juillet 2017 aux éditions Incartade(s).
Patrick excelle également dans la fiction courte et ses nouvelles sont régulièrement publiées dans divers recueils et magazines.

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La BookTubeuse Gwen, du Notebook de Gwen, vous parle de sa découverte de mon premier roman, sorti en librairies le 12 juillet.


Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.
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Ce qui m'a toujours choqué sur le lieu d'un crime, c'est cette paix surréelle qui plane sur toute chose, comme si l'acte lui-même avait épuisé toute la violence et la fureur disponibles, laissant derrière lui le calme d'un fauve repu.
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« C’était bien ma chance, j’étais tombé sur une dingue. On croise toutes sortes d’individus dans les gares. J’aurais dû m’en douter en la voyant arriver dans ses habits d’une autre époque. Comment allais-je me dépêtrer d’elle maintenant ? Je lui avais déjà avoué que j’attendais un train, je pouvais difficilement me défiler. Peut-être simuler une envie pressante mais, connaissant l’état des toilettes de gare, surtout avec cette chaleur, l’idée n’était guère tentante. Après tout, elle n’avait pas l’air bien dangereuse et je n’avais rien d’autre à faire. Si je faisais semblant de jouer le jeu, elle se lasserait peut-être toute seule…
— Glaneuse de temps ? Je n’avais encore jamais entendu parler de ce genre d’occupation. Ça paie bien ? »
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.

Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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Les oiseaux tournaient en cercle au-dessus du parc, leur masse obscurcissant la pâle lueur du jour. Les ruines à moitié ensevelies sous la végétation étaient toujours là, sentinelles immuables défiant le passage du temps. Je me dirigeai vers la demeure familière et pénétrai dans le vestibule désert. La maison avait l’air abandonnée, seule une odeur de bois brûlé flottait encore dans l’air. Dans la pièce principale, le feu était en train de s’éteindre. Je jetai une bûche sur les tisons rougeoyants et les flammes jaillirent après quelques secondes. Il y avait quelqu’un dans le fauteuil, une ombre tassée sur elle-même. Les reflets du feu éclairèrent brièvement le visage blafard dont les yeux délavés me contemplaient.
— C’est gentil à vous d’être venu, je n’ai guère de visites en ce moment, murmura la voix cassée d’Anatoly Brejinsky.
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Avant de maudire les murs qui nous emprisonnent, il faut essayer de comprendre de quoi ils nous protègent.
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.
Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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...je me débattais dans un monde à l’extrême limite du réel à la recherche d’une femme que je n’avais entrevue qu’en rêve.
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— Vous savez à quoi l’on voit que les Russes deviennent de plus en plus costauds ? Il y a vingt ans, il aurait fallu deux hommes pour rapporter à la maison toute la nourriture achetée avec cent roubles. Aujourd’hui, même un enfant de cinq ans peut le faire !
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