L’Inde, comme le Tibet, nous apprend que la santé du corps passe avant tout par une juste connaissance de son propre corps et de soi-même. Le mot sanskrit âyurveda ne signifie-t-il pas « Science de la vie » ? Tout est dit.
Dans toute société traditionnelle – indienne, tibétaine, chinoise, amérindienne ou africaine – la médecine, l’art de guérir comme de prévenir n’est jamais séparé de la vie intérieure, du spirituel : de la réalité de l’être. Aussi la santé du corps et de l’esprit passe logiquement par des habitudes justes au quotidien : une hygiène de vie, non pas faite de contraintes et d’interdits multiples, mais bien de joie et de plénitude. D’où l’importance donnée aux plantes, aux minéraux, à la nature et à une profonde connaissance de la nature humaine.