Peut-être d'ailleurs Fornassetti a-t-il d'abord été positivement substantiellement, un collectionneur. Sa maison milanaise - constellée de séries d'assiettes anglaises, proclamait avec force cette passion : le mur de la façade en avait été percé pour installer une collection de verres et cristal taillé et coloré. L'espace des pièces était dévoré par le témoignage d'une autre obsession : celle de l'imprimé, sous toutes ses formes, aberration ravageuse - et assez répandue - dont Fornasertti ne manquait jamais de se moquer ironiquement.